Après le Conseil informel des ministres de l’emploi, François Biltgen s’est voulu rassurant en ce qui concerne la flexicurité : d’après un communiqué du SIP, il ne voudrait pas la réduire « à un modèle unique ». L’idée, promue par les institutions européennes, est que flexibilité du marché du travail, sécurité de l’emploi et niveau élevé de protection sociale ne sont pas incompatibles. La Commission a défini les quatre constituants d’une flexicurité réussie : souplesse et sécurisation des dispositions contractuelles nationales, stratégies globales d’apprentissage tout au long de la vie, politiques actives du marché du travail et systèmes de sécurité sociale modernes. Biltgen a estimé que ces éléments se trouvaient « parfaitement intégrés » dans la politique de l’emploi luxembourgeoise. Il a cité en exemple la fameuse loi « 5611 », destinée à l’intégration des jeunes chômeurs. Le ministre peint la situation en rose : en effet, si la protection sociale au Luxembourg est relativement bonne, les dispositions sur l’emploi restent assez rigides. Quant aux 2e et 3e éléments, notre pays accuse indubitablement un retard. Certes, la « 5611 » est un pas vers une politique plus active, mais en contrepartie le ministre a chipoté sur les rémunérations et les droits au chômage – flexicurité aux frais des travailleurs donc.
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