A sa 16e édition, la journée internationale du livre et du droit d’auteur est devenue un rendez-vous constant dans le cirque culturel événementiel. Pendant les cinq jours que dure la manifestation – du 26 au 30 avril – des lectures, des conférences et tables-rondes toutes au sujet du livre sont proposées. S’il est certes louable d’essayer de rapprocher la jeunesse et la parole écrite, ce qui semble être de plus en plus difficile, on peut regretter par contre que cette journée internationale évite de toucher les problèmes nationaux voire internationaux qui touchent la branche au Luxembourg. Dans le rayon national, on aurait par exemple le désastre de la présence luxembourgeoise au « Salon du Livre » de Paris cette année : un stand presque vide et une sélection grotesque, comme l’a déploré à grands coups de tambour l’écrivain Guy Rewenig dans le « Land » de la semaine dernière. Même si le même auteur participe à des lectures dans le cadre de la manifestation susmentionnée, on doute qu’il y aura des occasions pour discuter avec la ministre de la culture du chaos qu’occasionne sa (non-)politique culturelle. Au rayon international, on regrettera surtout qu’aucune vraie discussion critique ne se soit imposée sur le thème du droit d’auteur. En conséquence, cette journée internationale – comme tant d’autres – est vidée de toute substance critique ou progressive par le spectacle médiatique qu’on en fait.
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