Alors que les élections présidentielles en France avancent à grands pas et que l’atmosphère politique chez nos voisins de l’Hexagone vire au polar, les candidats se bousculent en Lorraine pour donner leur soutien aux ouvriers d’Arcelor-Mittal à Florange. Vu que l’usine de Gandrange a définitivement fermé ses portes, il ne reste de toute façon plus grand choix. Même Nicolas Sarkozy refait des promesses d’investissement et assure que l’usine – à l’arrêt « provisoirement », comme le veut la novlangue des communicants du géant de l’acier – rouvrira grâce à des subventions étatiques. Ce qui n’a pas empêché les ouvriers de bloquer leur usine pour faire pression. Et ce pour deux bonnes raisons : d’abord parce que leur confiance dans la politique s’est depuis longtemps évanouie et puis, n’est-il pas absurde de subventionner une usine appartenant à une firme qui engrange des profits énormes et ce avec l’argent du contribuable, donc aussi avec l’argent des gens qui sont menacés de licenciement ? C’est carrément : payer plus pour au moins pouvoir travailler.
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