Et ça continue ! Après avoir fermé « temporairement » les sites de Schifflange et de Rodange, définitivement celui de Liège et que les choses n’avancent pas vraiment ni en Lorraine, ni en Espagne, entraînant la précarisation de milliers d’ouvriers et de leurs familles, Arcelormittal s’apprête à s’en prendre à ses cadres. Comme la presse belge l’a révélé cette semaine, la direction du géant de l’acier – en collaboration avec le cabinet d’avocats McKinsey – veut détruire 25 pour cent des emplois dans les domaines des ressources humaines, de la vente, de la logistique et de l’informatique – selon un plan d’action baptisé « Lean ». Rappelons que l’informatique a déjà été victime d’un outsourcing l’année dernière au Luxembourg. Mais ce n’est pas le pire : un deuxième plan « Omega » prévoit apparemment la suppression d’un tiers des postes administratifs. Certes, Arcelormittal est au pied du mur à cause de ses dettes de 26,4 milliards de dollars. Pourtant, faire porter le chapeau à ses employés tout en arrosant de boni l’actionnariat n’est pas le chemin à suivre. Reste à savoir ce que l’ancien ministre de l’économie Jeannot Krecké, qui siège au conseil d’administration du groupe, savait sur ces plans et pourquoi il n’est pas intervenu.
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