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– Au mois de mai, les secteurs du bâtiment des syndicats OGBL et LCGB
avaient tenu une conférence de presse commune pour annoncer leur volonté
de s’engager sur la voie de la grève. Mais le front commun s’est
quelque peu fissuré : après consultation interne, seuls 25 pour cent des
affiliés du LCGB se sont prononcés en faveur d’une grève, alors qu’un
quorum de 75 pour cent était nécessaire. Toutefois, le LCGB avait fait
savoir qu’il n’excluait pas d’autres modes d’action. L’OGBL a pour sa
part opté pour une stratégie plus offensive : bien qu’il ne soit pas
arrivé au terme de la consultation (mais selon ses dires, 99 pour cent
des consultés sont favorables à la grève), il mobilise déjà et a même
fait connaître la date : la grève aura lieu le 17 juillet. Pour autant,
le LCGB n’a pas complètement déposé les armes. Ce vendredi, date à
laquelle l’actuelle convention collective viendra à échéance, les
affiliés du LCGB seront réunis en meeting à Kehlen « pour lancer un
dernier appel au patronat » et lui rappeler ses trois revendications
principales portant sur le système des intempéries, une augmentation de
salaire et le respect du temps de travail de 40 heures hebdomadaires.
« D’ici là, nous en saurons peut-être déjà plus. Si le patronat ne
réagit pas ou refuse nos revendications, alors les salariés, sans
convention collective, n’auront plus rien à perdre », explique
Christophe Knebeler, porte-parole du LCGB. Ce qui signifie un retour aux
urnes afin de rejoindre l’OGBL le jour de grève.
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