(da) – Déi Lénk et l’ADR resteront exclus de la commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’Etat (Srel). Un texte modifiant la composition de cet organe de contrôle et élaboré par la commission des institutions ainsi que la commission du règlement devra être soumis au vote de la Chambre mardi prochain. Jean-Claude Juncker, président de la désormais seule fraction d’opposition et en grande partie responsable du scandale autour du Srel de l’année passée, ne présidera pas la commission de contrôle. Dorénavant, ce ne seront plus obligatoirement les présidents de fractions parlementaires qui feront partie de la commission, mais des représentants désignés par la fraction ou par le « groupe technique ». Déi Lénk et l’ADR refusant de s’associer au sein d’un tel groupe technique, notamment à cause de la confidentialité qui exigerait que le membre de ce groupe siégeant à la commission ne révèle rien à l’autre parti, ils ne pourront donc pas faire partie de la commission. Pour Serge Urbany, le fait d’exclure les sensibilités politiques viserait spécialement le parti de gauche et serait dû à la position critique envers le service de renseignement maintenue par ce dernier. Après tout, faire partie de l’organe de contrôle signifierait être « inoffensif aux yeux des partis établis », comme le fait remarquer un commentateur sur la page Facebook du député.
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