Les députés de la gauche n’ont pas été les seuls à poser des questions sur la position luxembourgeoise lorsque la « troïka » – pudiquement appelée « les institutions » – a démonté la démocratie grecque pour satisfaire les exigences des créanciers et sauver ses banques. Maintenant, alors qu’Alexis Tsipras a remis son chapeau, les langues commencent enfin à se délier. Nicolas Schmit – le ministre de l’Emploi – s’était exprimé le premier, fin juillet, en faveur d’un allégement de la dette grecque. Dans sa réponse à une question parlementaire au sujet de cette prise de position, le premier ministre a fait savoir que le gouvernement ne voyait pas de possibilité d’effectuer un « haircut », même si « la question de la soutenabilité de la dette grecque peut, le cas échéant, être posée ». Un petit progrès que le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, a poussé un peu plus loin en admettant aux collègues du « Jeudi » que, en tant qu’économiste et ministre, il considère que le troisième paquet d’aides décidé en juillet n’aidera pas la Grèce à se relever. Dommage seulement que cette prise de conscience arrive bien trop tard, vu que les dommages sont faits.
Coopération transfrontalière : Les ordures sans le père Noël
La huitième Commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise n’a pas abouti aux résultats attendus par la partie française, le 11 décembre. Le Luxembourg refuse toujours le principe de la rétrocession fiscale. Le ministre français de l’Europe a fait part de son agacement et a séché la conférence de presse avec Xavier Bettel.

