MIAOW MIAOW: Youpi!

„This is the city we live in/We call it Eschington DC/A fake name to remind me/Of how boring this place is“, ces quelques lignes de la chanson phare de leur premier album aident à situer les joyeux drilles de Miaow Miaow. C’est léger, sans perdre pour autant l’arrière-goût amer et sincère de ceux qui savent que la vraie vie se passe toujours ailleurs. A l’origine un groupe de loisirs, car tous ses membres jouent ou jouaient dans d’autres formations ou projets, la sauce a rapidement pris entre les quatre. Ce qu’ils présentent n’est pas forcément ce qu’on attendait de gens qui se sont spécialisés dans des musiques expérimentales, pendant des années. mehr lesen / lire plus

LAFA CONNECTED: Solide (post-)Rock

Versatile et pourtant solide. Ce sont les deux axes autour desquels gravite le premier album „Urban“ de Lafa Connected. Versatile, à cause du jeu des instruments: complexe à souhait comme il se doit pour tout groupe de rock qui arbore un „post“ devant le genre qu’il joue. Et solide, car cette complexité ne se remarque vraiment qu’à la deuxième ou troisième écoute. „Urban“ est devenu un premier album précieux, baroque en un certain sens. Les guitares y décrivent des tours ondulés tandis que basse et batterie déroulent un tapis en béton pour mieux y accueillir la voix, criarde et sensible. Le seul inconvénient est que Lafa Connected semble avoir tenu à répéter ce schéma tout au long de l’album, ce qui le rend – malgré tout – un peu prévisible. mehr lesen / lire plus

ZAPZIOO: A zapper

Nous vivons une époque curieuse: tandis que le marché luxembourgeois est inondé de nouveaux disques de groupes locaux, dont la qualité – aussi bien artistique que technique – ne cesse d’augmenter, les anciennes „valeurs sûres“, semblent perdre pied. Après une période plutôt productive, trois albums entre 2001 et 2006, voilà que Zap Zoo nous propose un album acoustique. Aurions-nous raté un épisode? Celui, par exemple, où Zap Zoo a été le premier groupe luxo à signer avec une major et puis faire des tournées devant de millions de fans dans le monde entier? Vérification faite, non. Alors pourquoi cette acrobatie nombriliste qui consiste à resservir les mêmes chansons, certes sans guitares électriques, mais aussi sans grands changements dans les arrangements? mehr lesen / lire plus

MARTIN LINSTER: Déconstruction avec un grand D

Que le Luxembourg – comme tout pays dont l’économie progresse – doit parfois faire changer de fond en comble son paysage architectural pour „s’adapter“ aux besoins du marché est bien connu. Que chaque innovation signifie la mort de quelque chose d’autre, la fin d’une époque et de tout un petit univers, est largement accepté. Et pourtant, on aura rarement vu une exposition ne montrant que des bâtiments en ruine véhiculer des messages aussi éminemment politiques: l’exposition de
Martin Linster baptisée („De)constructing Lux“ montre ce qui se passe entre les deux stades, quand l’ancien petit monde n’a pas encore totalement disparu et le nouveau n’est que contours abstraits. mehr lesen / lire plus

ART ET POLITIQUE: Aux armes citoyens!

La république libre de Clairefontaine est autre chose qu’un projet artistique déjanté de plus dans la mare des événements culturels qui nous submerge en ce moment. Elle se veut une vraie institution.

Que l’on se réprésente devant son oeil intérieur l’image suivante: la nature idyllique wallonne, un chêne centenaire, sinon millénaire, les murs nus d’un ancien cloître tombé en désuétude et au milieu de tout cela un homme, barbu aux cheveux courts et aux lunettes rondes. Il s’est assoupi sous l’arbre qu’on vient d’évoquer, ses yeux sont plissés, fermés à moitié. Quiconque passerait devant ce scénario, serait amené d’y voir un défoncé de plus – certes hors de l’âge de faire des choses de ce genre – mais un peu déjanté quand-même. mehr lesen / lire plus

WEB-TV: Myspace pour artistes

Après la disparition de TTV, une nouvelle petite chaîne essaie de coexister avec les monopolistes de RTL. Avec la petite différence qu’elle diffuse sur le web.

Décidément, au Luxembourg, en 2007, l’heure est à la culture. Le peuple consommateur et friand de culture craint de sortir voir un spectacle, car en visitant l’un, il prend le risque d’en rater trois autres. D’autant plus qu’on ne sait jamais si on va assister à un bide ou non. Pour celles et ceux désireux de s’informer à l’avance ou qui doivent rester chez soi pour une raison ou une autre, une nouvelle solution vient d’être créée – à condition de disposer d’un ordinateur et d’une connexion à Internet. mehr lesen / lire plus

LX5-HOMEBASE: Sortez les chevaux

Sur invitation du collectif LX5, les Bruxellois de „L’écurie“ ont investi le hall Paul Wurth – ou autrement dit: la LX5-homebase pour l’année 2007. La première chose qui frappe le visiteur, c’est que rien ne semble avoir été laissé au hasard dans l’occupation de la pièce. Les oeuvres se correspondent et se complètent l’une l’autre. On serait même tenté de dire qu’elles dialoguent. En fait, les artistes de „L’écurie“ ont fait un double travail: la création d’oeuvres individuelles et l’arrangement spatial de ces dernières en tant que collectif. Ainsi, des tas de papiers roulés par terre – qui signifient la masse de projets qu’un artiste ne réalisera jamais de sa vie, faute de moyens ou de volonté – sont sublimés par une projection vidéo où passent des camions en toute vitesse, de façon à ce qu’il est impossible de lire les inscriptions – signe de la vélocité du monde qui dépasse l’entendement. mehr lesen / lire plus

KOLLEKTIVE: Besetzungskurse

2007 will auch
Kulturjahr der sogenannten
„off“-Szene sein und KünstlerInnen jenseits der glamourösen Eventkultur eine Plattform bieten.
Wie Anspruch und Realität sich zueinander verhalten, kann man am Beipiel des LX5-Kollektivs erkennen.

Immer schön sitzen bleiben und zuhören: Freiraumbeschaffen will gelernt sein. (Foto: LX5)

Im sonnendurchfluteten Innenhof des Paul Wurth-Gebäudes in Hollerich herrscht gähnende Leere. Die SchülerInnen des dahinter gelegenen „Neie Lycée“ sind in den Osterferien. Fast könnte man meinen, ein weiteres leerstehendes Fabrikgebäude vor sich zu haben, das nur darauf wartet, zu einem weiteren Bürohaus umgebaut zu werden. Und doch, bei näherer Betrachtung fallen zumindest die Fenster eines Hintergebäudes auf. Sie sind nämlich nicht nur aus schönem industriellen Milchglas, sondern auch noch mit Mustern verziert, die auf Kunst deuten lassen. mehr lesen / lire plus

EXPOSITION: Malentendus historiques

Toutes les expositions qui traitent de thèmes sensibles se retrouvent tôt ou tard dans la ligne de mire des critiques. „Attention tsiganes! – Histoire d’un malentendu“, qui est montré en ce moment au musée d’histoire de Luxembourg ne fait pas d’exception.

Quand mythe et réalité se rencontrent, les clashs entre cultures sont parfois difficiles à contourner. (photos: Frans Hals: Zigeunerin / www.abandonedkids.com)

En pénétrant les halls aérés et lumineux du musée d’histoire de la ville de Luxembourg, un petit panneau discret attire l’attention du visiteur. Il s’agit d’un avertissement. Non pas pour inciter le visiteur à prendre garde de ne pas perdre l’équilibre sur quelques dalles fraîchement posées, mais pour lui expliquer le titre de la nouvelle exposition temporaire. mehr lesen / lire plus

BLUE STAG HYPE: Mal mir einen Hirsch …

Einen blauen natürlich, das versteht sich von selbst. Dass der Hirsch-Hype auch die hippen Stadtgalerien der Kulturstadt erreichen würde, war eigentlich nur eine Frage der Zeit. Nun ist es so weit, und die Galerie Clairefontaine zollt mit der Ausstellung Blue Stag Hype dem blauen Hirschen den (un)nötigen Respekt. Gezeigt werden eine Reihe Bilder, Skulpturen und Fotos die alle etwas gemeinsam haben: einen Hirsch oder wenigstens dessen Geweih. Bei einigen KünstlerInnen, wie bei Michel Medinger, handelt es sich um Auftragsarbeiten, andere – wie das Foto von Yvon Lambert zum Beispiel – kamen lediglich in die Selektion, weil auf dem Bild zufälligerweise das Wappentier des Kulturjahrs rumhirscht. mehr lesen / lire plus

TADOR DIMITROV: EU-Parlament: Ort des Nichts

Wer das Glück hat diese kleine Ausstellung erst zu finden und dann auch noch die drakonischen Sicherheitsmaßnahmen des EU-Parlaments auf dem Kirchberg heil zu überstehen, dem bietet „Raum. Ort der Form“ womöglich eine kleine Luftblase im vorherrschenden, bedrückenden EU-BürokratieDschungel. Jedenfalls sind die farbenfrohen und lebendigen Bilder alles andere als passend zum Grau-in-Grau des Konrad Adenauer-Gebäudes. Während der Vernissage, die letzten Montag stattfand, konnte man nur schwer erkennen, dass es sich eigentlich um ein Event mit Klasse handelte. Der anwesende Künstler – Todor Dimitrov, 1961 in Bulgarien geboren und seit den 80ern in Deutschland aktiv – nahm es mit osteuropäischem Phlegma. An seinen Bildern vorbeischlendernd, erklärte er seine Konzepte: Freizeit, Raum und Form sowie die ewige Dimension der Zeit. mehr lesen / lire plus

HISTOIRE DES IDEES: „Anticapitaliste et libéral“

Historien des idées et activiste, Zeev Sternhell est un des théoriciens les plus connus mais aussi les plus controversés du phénomène fasciste. Diplômé de Sciences-Po, il était le premier à contredire le mythe de la „France immunisée contre le fascisme“.

Toujours prêt à questionner ce que nous considérons comme acquis d’avance: Zeev Sternhell. (Photo: Christian Mosar)

woxx: Le candidat à la présidence française, Nicolas Sarkozy, vient d’annoncer – s’il gagne les élections – la création d’un ministère de „l’immigration et de l’identité nationale“. Cette terminologie trahit-elle des pensées fascistes?

Zeev Sternhell: Le fascisme est une sorte d’épouvantail qu’on peut agiter dans toutes les directions possibles. mehr lesen / lire plus

EXPLORATION DU MONDE: Voyages intérieurs

Les ciné-conférences d'“Exploration du Monde“ étaient sur le point de tomber en désuétude. Une nouvelle formule essaie de les propulser au XXIe siècle.

Aventures avec aventuriers à l’appui. „Exploration du Monde“ le rend possible (photo: „Exploration du Monde“)

Certain-e-s d’entre nous s’en souviennent peut-être. De ces longues soirées passées dans les théâtres, non pas pour voir une pièce mais „pour s’instruire“, comme disaient les parents. Le résultat fût souvent fort ennuyant. Un „conférencier-aventurier“ à moitié endormi commentait des images parfois vacillantes dans des salles à moitié vides. La salle désertait au plus tard à la question: „Est-ce que quelqu’un a encore des questions?“. mehr lesen / lire plus

SUSANNE WILMS: Das Marmeladenbrot des Todes

Was passiert im Kopf einer Hausfrau? Welche Gedankenassoziationen werden beim Abwaschen, Staubsaugen oder Fegen ausgelöst? Diesen Überlegungen ist die deutsche Video-und Fotokünstlerin Susanne Wilms nachgegangen. In der Videoarbeit Cleaning – Träume einer Hausfrau, die zurzeit in allen Konschtkëscht-Videokästen zu sehen ist, wagt sie einen Blick in die Untiefen des Alltäglichen. So rufen Putzbewegungen Assoziationen mit Abrissarbeiten hervor und das Fegen geht einher mit der Angst vor Spinnen und anderen bedrohlichen Insekten. Der Fluss wird regelmäßig von filmischen Fremdkörpern unterbrochen – Ausschnitte aus anderen Filmen, meistens altes Schwarzweiß-Material – die die Entfremdung in der routinierten Monotonie unterstreichen. Der Künstlerin selbst geht es – so steht es auf ihrer Webseite – darum, die vorgefassten Ideen, das heißt die Dinge die wir sehen wollen und dann auch sehen, zu brechen. mehr lesen / lire plus

CENTRE DES ARTS PLURIELS: Von Terroristen und Managern

Politisches Theater ist in Luxemburg eine Seltenheit. Das Cape in Ettelbrück will dies ändern, mit Hilfe aus Österreich.

Nackt und blutig geht es im Cape zu. Und das ist auch gut so.

Warme Stuben im Winter, allgemeine Gemütlichkeit und heiteres Beisammensein. Dazu noch ein paar dorfbekannte Amateure, die eine kleine Komödie zum Besten geben, womöglich noch in einem Dialekt, den man 20 Kilometer weiter kaum verstehen kann – so stellt man sich die Theaterwelt nördlich der Hauptstadt vor.

Dies könnte auch anders sein, meint Ainhoa Achutegui. Wäre sie nicht seit sechs Monaten die künstlerische Leiterin des „Centre des arts pluriels Ed. mehr lesen / lire plus

LE MONDE DE DEUX MAINS: Gauche – Droite

Ceux et celles qui se sont toujours demandé-e-s pourquoi ils se considèrent de gauche pourront voir – au moins le début – d’une explication à l’abbaye de Neumünster. Le monde de deux mains est une exposition qui explique en long et en large la signification des directions droite et gauche et leurs rapports complexes avec le corps et la pensée humains. Il est assez rare de voir une exposition pluridisciplinaire au Luxembourg qui aborde un sujet scientifique. D’autant plus faut-il féliciter les créateurs de leur idée d’intégrer le public activement dans le parcours de l’exposition. On peut dessiner de la main gauche, couper avec cette dernière ou admirer des tasses spécialement créées pour gauchers. mehr lesen / lire plus

ANCIEN ZOO: Escape from the Zoo

Avec l’annonce du rachat par l’Etat de l’ancien zoo de Senningen, un chapitre de l’histoire luxembourgeoise se termine. Mais en même temps, on ferme aussi les portes sur ce qui pourrait devenir un nouveau centre culturel.

Culture Inside: A l’extérieur la désuétude, à l’intérieur l’énergie (Photos: woxx/Retrace My Fragments)

Il est difficile d’imaginer comment les 125.000 personnes qui ont visité le zoo durant sa première année d’existence en 1968 ont pu trouver leur destination. En 2007, aucun panneau n’indique le chemin vers ce qui reste du seul zoo du Luxembourg. Et ceux qui le trouvent auraient mieux de se procurer une 4×4, tant la route est semée de trous et de cailloux. mehr lesen / lire plus

FRAGMENTA NE PEREANT: Altpapier für Spezialisten

Die „Quinze Dix“ der Nationalbibliothek wollen dem Volk die große Geschichte der Schrift – vor allem der heiligen – in Luxemburg näher bringen. Was von Weitem wie ein weiterer Versuch anmuten kann, nationale Identität mit Verweisen auf die besondere Leistungen der Landesväter zu s(t)imulieren, entpuppt sich bei näherem Hinsehen als Flop. Die Ausstellung ist erstens in dem ziemlich schummrigen Ambiente schlecht platziert. Zweitens bringt sie den Besucher eher durcheinander, als ihn über die „eigenen“ kulturellen Leistungen aufzuklären. Ein paar alte Pergamente unter Glas zu präsentieren ist zwar schön und gut, die angehängten Erklärungen sind aber allenfalls etwas für Spezialisten und Latinisten. mehr lesen / lire plus

FERREIRA ET LASZLO: Kiste der Sehnsüchte

Das neue Kleid des Aica-Kiosks sieht, zumindest bei Tageslicht, beschissen aus. Für KunstliebhaberInnen die dran vorbeilaufen ist die Enttäuschung groß: Durch die milchigen Glasflächen des Kiosks sieht man – nichts. Sind wir wieder bei Marcel Duchamp angekommen? Gibt es wieder Künstler, die die nie beantwortete – da nicht zu beantwortende – Frage nach dem immateriellen Wert der Kunst stellen, fast ein Jahrhundert nachdem diese Frage formuliert wurde? Darüber kann man lange nachdenken. Am Besten, man zieht sich dazu warm an und meditiert direkt vor dem Kiosk. Denn sobald das Tageslicht erlischt, erwacht das Häuschen zu neuem Leben: Rosarote Lampen gehen an und aus, die Scheiben aber bleiben undurchsichtig. mehr lesen / lire plus