Tanovic Danis: No Man’s Land

Le Cycle du cinéma des Balkans débute le 14 septembre avec „No Man’s Land“ de Danis Tanovic, film de guerre sous forme d’une comédie.

Photo: Thibaut Demeyer. Cannes 2001 Les deux soldats Ciki, le Bosniaque et Nino, le Serbe dans "No Man’s Land" de Danis Tanovic.

Accueilli dans la cour des grands au Festival de Cannes 2001 avec son premier long métrage „No Man’s Land“, le Bosniaque, naturalisé belge, Danis Tanovic a décroché le prix du meilleur scénario et enthousiasmé toute la presse internationale. Issu de l’école de cinéma de Sarajevo, Danis Tanovic a expliqué, lors de sa conférence de presse à Cannes, que lorsque le conflit a éclaté, un choix s’imposait: soit il quittait le pays, soit il restait pour se cacher, ou alors partir au front, armé d’une caméra pour réaliser des reportages. mehr lesen / lire plus

Tati Jacques: Mon Oncle

Ce film est le plus réussi de Jacques Tati. Le monde moderne frappe à la porte des années 50 et le réalisateur n’en rate pas une pour le tourner en dérision. Les gags sont très drôles et la mise en scène rigoureuse. C’est un vrai régal couronné en 1958 par l’Oscar du meilleur film étranger.

Mercredi à la cinémathèque mehr lesen / lire plus

Boorman John: Le tailleur de Panama

Parti sur un sujet sérieux autour du canal de Panama, John Boorman change de cap et nous dirige vers une grosse farce avec les Etats-Unis en ligne de mire. Dommage que l’acteur principal n’ait pas compris le sens du film.

— Affiche —

Après avoir montré la guerre du doigt, défendu la cause amazonienne et le Robin des Bois moderne aux prises avec la justice anglaise, ce sont les services secrets anglais et les dirigeants américains qui sont épinglés à travers l’énorme farce qu’est „Le tailleur de Panama“. Il faut dire que John Boorman est un réalisateur qui peut être sérieux, aimant frapper là où l’on ne s’y attend jamais, démontrant ainsi qu’il y a toujours une part de vérité dans ses films. mehr lesen / lire plus

Dreamworks studios: Shrek

Présenté en compétition au dernier Festival de Cannes, le dessin animé „Shrek“ des studios Dreamworks, a enthousiasmé toute la presse internationale, faisant de ce film la Palme d’Or du coeur.

La belle et la bête!
www.dreamworksfansite.com/shrek

Ne vous fiez pas aux apparences!

Comme tous les contes de fée, le film débute par „il était une fois“ sans toutefois refléter les sempiternelles rengaines des dessins animés Disney. On le sait, les studios Dreamworks sont les concurrents des studios Disney. Et, pour réussir leur coup, il fallait absolument montrer quelque chose de nouveau. Mission accomplie. Non seulement, ils nous ont évité les incontournables chansonnettes poussées pour un rien par les héros et le traditionnel Happy End, mais en plus, nous avons droit à des personnages tellement bien conçus que l’on peut voir, (et c’est une première) leurs sentiments, comme s’il s’agissait de véritables personnages. mehr lesen / lire plus

Bay Michael: Pearl Harbor

Avec „Pearl Harbor“, Michael Bay rend hommage aux amoureux et délaisse les héros de la seconde guerre mondiale. On espère assister à un film de guerre, on se retrouve en pleine histoire d’amour et d’amitié qui a coûté 135 millions de dollars.

— Affiche Cinéma —

Faites l’amour pas la guerre

Lors de sa sortie aux Etats-Unis, le réalisateur Michael Bay et le producteur Jerry Bruckenheimer ont déclaré que le but de „Pearl Harbor“ était de faire un grand film, qui allait dépasser tous les records détenus par „Titanic“. Pour y arriver malgré un budget inférieur à ce qu’ils espéraient, Michael Bay et le producteur ont délaissé leur salaire jusqu’à ce que le film atteigne 100 millions de dollars de recettes, Ben Affleck a accepté de diminuer son salaire, mais avec une participation aux recettes, et les techniciens ont travaillé sur le projet pour une bouchée de pain et ce, sans espérer une compensation, même si le film atteignait des recettes considérables. mehr lesen / lire plus