Au début du mois de février, Josée Lorsché et Henri Kox (Déi Gréng), présidents respectifs de la commission du Développement durable et de celle de l’Environnement, se sont vu refuser le caractère urgent d’une question parlementaire concernant des modifications notables des modalités d’exploitation que l’Autorité de sécurité nucléaire française venait de décider le 3 février 2017 pour des centrales équipées de réacteurs du même type que Cattenom. Ce n’est donc que cette semaine que la réponse commune des ministres de l’Environnement et de la Santé vient d’être publiée : effectivement, ces modifications permettraient de « réparer » plus facilement des défauts de corrosion des tubes qui apportent l’eau primaire des générateurs à vapeur par la pose de bouchons mécaniques. Le taux de bouchage passerait de 10 % à 18 % pour des installations âgées de plus de 30 ans. Les ministres avouent ne pas avoir été informées au préalable de ces modifications et déclarent avoir pris l‘initiative de demander à la ministre Ségolène Royal une entrevue, tout en regrettant dès le départ, « vu les doutes quant à l‘impact potentiel de cette modification sur la sécurité de la centrale nucléaire », l’approche peu transparente et peu proactive des autorités françaises.
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