Juste avant la pause d’été, la commission parlementaire en charge des médias a amendé le projet de loi « relative à une administration transparente et ouverte ». Ce lundi 17 juillet, ce sont les remarques du Conseil d’État qui ont été prises en compte. Si le texte a été purifié de maintes redondances et imprécisions techniques, les députés n’ont pourtant pas changé les principes généraux de cette loi – que le Conseil de Presse, ainsi que les syndicats de journalistes voient toujours comme largement insuffisante. Certes, avoir cette loi permettrait d’enfin effacer la honte luxembourgeoise d’être le seul pays européen (excepté Malte) à ne pas garantir le droit à l’information de ses citoyen-ne-s, mais encore faut-il qu’elle soit cohérente. Or, la commission sous la présidence de la députée libérale Simone Beissel, n’a rien changé aux points critiqués notamment par les représentants de la presse. Les délais d’un mois, trop longs, sont maintenus, ainsi que la liste des exceptions – qui protège non seulement tout ce qui touche à la sécurité de l’État, mais aussi tout ce qui concerne de près ou de loin la place financière. Ce qui, au Luxembourg, semble avoir la même valeur. Enfin, plus de valeur que les droits des citoyen-ne-s à savoir ce qui se trame dans les antichambres du pouvoir.
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