« La sauvegarde de la maison commune », c’est-à-dire la préservation des équilibres écologiques, voilà le sujet de l’encyclique publiée le 18 juin par le pape François. Le titre, « Laudato si’ », fait référence à un poème religieux invitant des entités naturelles telles que le « frère Soleil » ou la « sœur Lune » à louer Dieu. L’auteur en est François d’Assise, un saint catholique réputé pour son attachement à la nature, mais aussi pour son engagement au côté des pauvres. De même, l’encyclique n’évoque pas seulement l’écologie, et notamment la protection du climat, mais aussi la justice sociale. Elle fustige aussi bien les tentatives de léser les pays pauvres que la croyance aveugle dans des solutions technologiques ou économiques, en particulier les « crédits de carbone ». La présentation de l’encyclique a été faite par un cardinal catholique, un métropolite orthodoxe, deux intellectuelles catholiques pour représenter l’autre moitié de l’humanité ainsi que Hans Joachim Schellnhuber, directeur de l’institut climatologique de Potsdam, dans le rôle du « non affilié ». Cela exprime la volonté de rassembler au-delà de la sphère religieuse, alors que la thématique divise la communauté catholique elle-même, comme aux États-Unis, où le climatoscepticisme est particulièrement répandu.
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