L’historien Denis Scuto réagit à la polémique lancée par Vincent Artuso concernant le travail historique sur la spoliation des biens juifs durant la Seconde Guerre mondiale.
Invité de radio 100,7 lundi matin pour commenter les commémorations du centenaire de l’armistice au Luxembourg, l’historien Denis Scuto a également réagi à la polémique qui oppose actuellement les historiens Vincent Artuso et Paul Dostert. Le premier reprochant au second d’avoir failli à son rôle d’historien lors de ses recherches sur la spoliation des biens juifs, comme le montrerait le rapport sur les comptes juifs inactifs, commandé par le gouvernement précédent et dont le woxx a eu connaissance.
« Évidemment que les historiens doivent toujours veiller à ne pas être instrumentalisés et à [maintenir] leur indépendance vis-à-vis de l’État », a notamment déclaré Denis Scuto, tout en soulignant les efforts du dernier gouvernement pour asseoir l’autonomie de la recherche historique au Luxembourg. Évolution dont témoignerait selon lui la création d’un Institut d’histoire du temps présent – l’actuel C2DH, où l’historien dirige l’unité de recherche en histoire contemporaine du Luxembourg.
À la question de savoir s’il partage le point de vue de Vincent Artuso sur la nécessité d’une historiographie plus critique au Luxembourg, Denis Scuto a noté que « l’histoire est toujours critique, sinon ce n’est pas de l’histoire. C’est de l’histoire complaisante ou hagiographique. Ces temps-là sont révolus ».
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