Un article très bien documenté sur le site de l’hebdomadaire italien « L’Espresso » décrit comment des fonctionnaires du parti d’extrême droite ont revitalisé ses finances en passant par le grand-duché.
Il n’y a pas si longtemps, les chances de la Lega Nord de conquérir le pouvoir étaient minces : les scandales des années sous Umberto Bossi, les faux bilans du parti et les enquêtes contre le trésorier Francesco Belsito n’avaient pas seulement terni l’image du parti, mais aussi laissé un trou dans les finances.
Dans leur enquête, les journalistes Giovanni Tizian et Stefano Vergine racontent comment ils sont tombés sur une association culturelle liée de près à des comptables de la Lega Nord, apparemment seulement créée pour masquer des investissements privés d’entrepreneurs proches du parti postfasciste.
Pour mieux cacher ces flux d’argent, qui auraient servi à sponsoriser la propagande aussi lors des dernières élections qui voient la Lega pour la première fois au gouvernement dans une position de force (sous Berlusconi, elle avait participé à pas moins de trois gouvernements), les comptables du parti seraient passés par des holdings luxembourgeoises. Comme quoi, les holdings ne servent pas uniquement à l’optimisation fiscale.
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