C’est un paradoxe pas atypique pour des mouvements populistes de droite : soigner l’image de défenseur des « petites gens » d’un côté, et en même temps veiller à ce que les riches puissent continuer de s’enrichir – tout en mettant le blâme sur les étrangers-ères et les migrants-es. Deux questions des députés Roy Reding et Fernand Kartheiser l’illustrent à nouveau. Dans la première, les députés s’enquièrent sur le nouveau régime du « country-by-country reporting », qui serait contraire aux lois régissant l’optimisation fiscale qui ne serait pas un droit selon eux, mais une « obligation ». Puis, Reding voulait savoir de Pierre Gramegna si le Luxembourg ne sera pas un des grands perdants de la réforme du taux minimal de 15 pour cent sur les multinationales approuvé par les ministres du G20. Dans ses réponses, le ministre des Finances relativise et temporise tant qu’il le peut – tout en sachant que ces deux réformes vont modifier en profondeur la place financière. Pas exclu que cela lui ait fait plaisir de répondre à plus néolibéral et froid que lui, ça n’arrive pas souvent en tout cas.
L’ADR, ce défenseur de la place financière
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