La loi « Alpha », adoptée ce mercredi 3 décembre, permettra désormais aux parents de choisir la langue dans laquelle leurs enfants seront alphabétisé·es dés le fondamental : français ou allemand. Qualifiée de « jalon majeur dans l’histoire de l’école luxembourgeoise » par le ministre de l’éducation, Claude Meisch, cette réforme vise à rendre l’école plus égalitaire en l’adaptant à la réalité linguistique du pays. En effet, deux élèves sur trois ne parlent ni le luxembourgeois ni l’allemand à la maison, a indiqué le ministre libéral lors du débat devant le parlement. Il a rappelé que le problème de l’égalité des chances induit par l’alphabétisation est connu depuis les années 1960. L’apprentissage de l’allemand est handicapant pour nombre d’élèves dont les parents ne le maîtrisent pas et il pèse sur leurs possibilités d’accéder à des études supérieures. Au cours du débat, plusieurs député·es ont témoigné de leur propre expérience d’enfants issu·es de l’immigration, à commencer par la rapportrice DP du projet de loi, Barbara Agostino. Au moment du scrutin, 52 député·es ont voté pour, les pirates se sont abstenus, tandis que les cinq élu·es de l’ADR ont voté contre, estimant que cette loi menace l’identité luxembourgeoise. Son adoption a, au contraire, été saluée par l’ASTI qui militait en faveur de ce changement, alors qu’elle avertit sur le danger du recul du français, une langue qui « joue un rôle clé dans l’intégration » et donc dans le vivre-ensemble. Le nouveau texte entera en vigueur à la rentrée 2026.
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