Un an après leur parution, les Panama Papers continuent à remuer le grand-duché. Comme nous l’avions évoqué dans nos derniers numéros, la question de la probité de Claude Marx, ancien de la HSBC maintenant à la tête de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF), se pose. Invité à s’expliquer devant la commission parlementaire compétente, le ministre des Finances Pierre Gramegna a défendu bec et ongles le choix de confier ce poste à Claude Marx – malgré les différentes versions qui circulent sur son engagement avec Mossack Fonseca pendant son temps à la HSBC. En même temps, l’Administration des contributions directes (ACD) met la pression sur certains avocats d’affaires cités dans les Panama Papers, qui s’étaient auparavant cachés derrière le secret professionnel. Maintenant, l’ACD les menace de « sommations-astreintes » – comme Gramegna le détaille dans une réponse au député Franz Fayot. Dans cette même réponse, il explique aussi combien de banques sont dans le viseur de la CSSF et de l’ACD en ce moment, cela afin d’« aboutir au recouvrement de l’impôt éludé ». Bizarre juste que dans sa réponse au directeur d’Oxfam – attachée à une réponse parlementaire sur le sujet -, Gramegna défende le Luxembourg comme n’étant pas un paradis fiscal, avec des lois qui excluraient l’évasion fiscale…
Panama Papers : la valse continue
Cet article vous a plu ?
Hat Ihnen dieser Artikel gefallen?
Tagged Panama Papers, woxx1418.Speichere in deinen Favoriten diesen permalink.