Six ans après le référendum perdu avec fracas par le gouvernement, la participation des résident-e-s non luxembourgeois-e-s au processus démocratique reste un fer aussi chaud que rares sont les politicien-ne-s à vouloir le déterrer. C’est pourquoi l’initiative de la société civile en cette matière est (re)devenue la seule façon d’avancer. L’Asti, le Cefis et le Clae viennent de se mettre ensemble pour revendiquer des améliorations au moins au niveau communal. Et avancent un exemple pas trop suivi dans les médias : le référendum sur la construction d’une nouvelle mairie qui a eu lieu dans la commune de Sandweiler dimanche dernier, où nombre de résident-e-s étrangers-ères non encore inscrit-e-s sur les listes électorales n’ont pas pu s’exprimer, car le délai d’inscription et la convocation au vote ne le permettaient pas. Une disposition qui ne jouerait pas pour les Luxembourgeois-e-s, selon les trois associations, qui demandent que les citoyen-ne-s étrangers-ères résident-e-s depuis au moins cinq ans puissent s’inscrire sur les listes à tout moment, que les communes informent la population non luxembourgeoise des référendums à venir et l’abolition pure et simple de la condition de résidence minimum de cinq ans.
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