Les eaux usées sont une source d’informations stupéfiantes : elles permettent même d’étudier les comportements des habitant·es en matière de consommation de drogues. Ainsi, en 2024, davantage de traces de cocaïne, de MDMA (ecstasy) et d’amphétamine – mais moins de cannabis – ont été trouvées dans les égouts européens qu’en 2023. C’est ce que révèle l’étude annuelle de l’Agence de l’Union européenne sur les drogues (EUDA), qui a analysé quotidiennement sur une période d’une semaine des échantillons d’eaux usées prélevés dans les zones de captage des stations d’épuration de 128 villes européennes de 26 pays (24 pays de l’UE, ainsi que la Turquie et la Norvège). Les eaux usées de quelque 68,8 millions de personnes ont ainsi été passées au crible pour détecter la présence de traces de cannabis et de cinq drogues stimulantes (amphétamine, cocaïne, méthamphétamine, MDMA/ecstasy et kétamine). Toutes ces drogues ont été retrouvées dans presque chacune des villes participantes, précise le rapport. Le Luxembourg ne fait pas exception, avec la présence significative de cocaïne dans ses égouts : l’équivalent de près de 0,5 gramme de cocaïne pour 1.000 habitants a été détecté chaque jour dans les eaux usées de la capitale, une dose plus importante que pour le cannabis (environ 0,14 gramme), pourtant partiellement légalisé.
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