Plus de 90 % des trains CFL seraient à l’heure : à qui emprunte ce moyen de transport public au quotidien, cette statistique fait grincer les dents. Car la réalité est bien différente et le chiffre donné annuellement (en détail 94,04 % au départ et 90,84 % à l’arrivée) est le résultat d’un calcul légèrement édulcoré. Ainsi, les trains supprimés n’y figurent pas et les trains avec moins de six minutes de retard ne sont pas considérés. Désirant en savoir plus, les députés DP André Bauler et Max Hahn ont posé une question parlementaire à François Bausch. Dans sa réponse, le ministre explique que la raison des suppressions de trains serait pour la plupart du temps due à la sursaturation du réseau aux heures de pointe – et donne aussi des chiffres précis : pour 2017 toutes lignes confondues les suppressions rangent entre 2,33 % (hors pointe) et 4,07 % (pointe du soir) et pour 2018 entre 2,99 % (hors pointe) et 4,46 % (pointe du soir). Bausch souligne que ces chiffres prennent en compte les « causes externes et les grèves à l’étranger ». Donc, ce serait aussi un peu la faute aux foutus grévistes de la SNCF si les Luxembourgeois et les résident-e-s doivent patienter sur les quais. Pratique, surtout venant d’un ancien syndicaliste – mais ça, c’était avant.
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