126, voilà le nombre de recommandations que le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), organe du Conseil de l’Europe chargé de prévenir les cas de torture ou de mauvais traitement, avait émis à l’occasion de sa visite au Luxembourg début 2015. La délégation avait visité la prison, le centre de rétention ainsi que le Centre socio-éducatif de Dreiborn, mais aussi les cellules d’arrestation des commissariats de police ou des tribunaux. Si aucun cas de torture n’avait été révélé, le rapport avait tout de même constaté une série de pratiques allant à l’encontre de la dignité humaine. Notamment des insultes de la part de policiers, des délais trop longs pour la notification d’un tiers lors d’arrestations ou encore l’absence de possibilité d’un entretien avec un avocat sous certaines conditions. Le fait que des mineurs sont toujours emprisonnés à Schrassig préoccupe vivement le comité. Ce jeudi 28 avril, ce dernier a publié les réponses du gouvernement luxembourgeois à ses recommandations. Si les autorités font parfois référence à des réformes imminentes ou livrent des explications supplémentaires, souvent, elles se contentent de « prendre acte » des critiques formulées par le CPT. Tout le rapport et la réponse du gouvernement : www.cpt.coe.int
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