Invité par l’association Women in Business, l’ami de la grande-duchesse devait présenter une soirée au lycée Vauban – pour promouvoir l’association Stand Speak Rise Up sous le titre « Aux grandes femmes… qui ont marqué l’histoire ». Finalement, Stéphane Bern a renoncé à cette idée.

(© WIB)
Dans un communiqué de presse arrivé lundi matin, l’animateur déclare que « dans un moment tendu (autour du rapport Waringo) [sa] venue au Luxembourg pour une conférence sur les femmes de pouvoir pourrait prêter à confusion et s’avérer contre-productive pour soutenir l’association pour laquelle [il vient] discourir ».
Ce faisant, Bern omet aussi un petit détail : il est depuis la fondation de l’association Stand Speak Rise Up fin avril 2019 son secrétaire général – avec Maria Teresa comme présidente. Une connivence qui explique son manque de discernement dans sa défense de l’épouse du grand-duc – mais ne pourra pas excuser l’offense faite à la presse locale qu’il a traitée de « petits journaleux ». D’ailleurs, ce faux pas lui a déjà coûté ses chroniques régulières au Wort, le plus grand quotidien du pays ayant immédiatement résilié la collaboration.
Si le but et les revendications de l’association chapeautée par son altesse royale – dénoncer le viol comme arme de guerre – sont louables, il n’en va pas de même pour la transparence. Comme le rapport Waringo le relève, il n’est pas aisé de savoir si le site internet de l’association est financé par des moyens publics ou privés. Même si, avec une cotisation de 500 euros, cette dernière pourrait bien se payer plusieurs sites, même avec peu de membres.
Et tout comme son secrétaire général, remplacé au pied levé par la journaliste et auteure Françoise Laborde, qui discutera avec l’animatrice et présentatrice Leïla Kaddour-Boudadi, l’association grand-ducale a elle aussi disparu de l’événement de charité. À sa place, c’est l’Union pour l’enfance, une association parisienne, qui va bénéficier des recettes avec l’ONG Toutes à l’école Luxembourg.