Fichiers de la police : Aucune sensibilité

L’Inspection générale de la police (IGP) vient de présenter son étude sur l’usage des fichiers sensibles par les forces publiques, commandée par le ministre Bausch. Les conclusions ne sont pas tendres.

Photo : woxx

Coincé au deuxième étage d’un bâtiment administratif dans une arrière-rue de Gasperich, entre les bureaux de l’enregistrement de la TVA, l’IGP est une de ces administrations qui ne parle que très rarement à la presse. C’est peut-être pour cette raison que l’inspectrice générale et ancienne juge au tribunal d’arrondissement Monique Stirn et son inspecteur général adjoint Vincent Fally étaient un peu étonné-e-s de voir une foule si nombreuse de journalistes se rendre à leur conférence de presse. mehr lesen / lire plus

Fichier central : Évaluer oui, compter non

La bataille autour de la protection des données dans les services de la police continue entre le député Marc Baum et le ministre François Bausch. Ce dernier ne peut, ou ne veut toujours pas, révéler combien de demandes de consultation ont émané des administrations de l’État.

(©pexels_CC)

Après une première esquive et une nouvelle question, voilà la nouvelle balle envoyée par le ministre de la Sécurité intérieure : dans sa réponse au député de la gauche radicale qui redemandait des chiffres précis sur les demandes issues des administrations publiques pour obtenir des informations contenues dans le fichier central de la police, Bausch évite à nouveau de livrer au public des chiffres qui permettraient de quantifier ces pratiques. mehr lesen / lire plus

Fichier central : Saucissonnages dans la brume

Entre deux commissions parlementaires et la publication du rapport de la Commission nationale pour la protection des données (CNPD), il apparaît encore une fois que rien n’est clair dans le dossier « fichier central ».

© SIP

Le feuilleton commencé avant la pause estivale continue et ce sont toujours les mêmes mouvements qui prévalent : l’opposition pousse et le gouvernement crache des miettes, et puis s’étonne que personne n’est satisfait. Alors que le ministre de la Sécurité intérieure n’a toujours pas répondu à la question du député Marc Baum sur les administrations qui peuvent demander des informations du fichier central de la police, il s’est tout de même prêté au jeu de la transparence devant les député-e-s à deux reprises cette semaine. mehr lesen / lire plus

Fichier central : Bausch n’est pas sorti de l’auberge

Non content de la réponse lapidaire à sa question parlementaire sur l’usage du fichier central, le député Marc Baum vient d’en reposer une dans laquelle il demande encore une fois des détails sur l’envergure de la pratique.

(© anjawbk pixabay)

Il semble que la question numéro 899 ait percuté un nerf chez le ministre de la Sécurité intérieure. Comme le woxx l’avait déjà remarqué dans un article précédent, le ministre François Bausch a éludé une bonne partie des questions posées par le parlementaire de la gauche radicale. Surtout celle où Marc Baum voulait savoir combien de demandes d’informations sur les citoyen-ne-s avaient été posées par les administrations publiques à la police en se basant sur le fameux fichier. mehr lesen / lire plus

Fichier central : Bausch esquive Baum

Le député Déi Lénk Marc Baum a voulu savoir combien d’autres administrations avaient formulé des demandes de consultation du fichier policier – une question face à laquelle le ministre de la Sécurité intérieure ne répond pas.

(©openclipart_vectors_pixabay)

Dans sa réponse, le ministre François Bausch commence par une correction des propos du député de la gauche radicale. En effet, contrairement à ce que Marc Baum croit avoir entendu dans les commissions parlementaires, toutes les administrations ne seraient pas en droit de demander à la police des informations issues du fichier central. Dans ce contexte, le ministre renvoie d’ailleurs à ses réponses à deux questions parlementaires précédentes (771 et 906), où la base et la pratique légale quant au maniement de ces informations sont détaillées, du moins depuis l’entrée en vigueur de la loi du 22 février 2018. mehr lesen / lire plus

Fichier central : L’avocat Rollinger donne des précisions, le CSV n’en démord pas

Nouvelle ronde dans l’affaire des fichiers « secrets » de la police et de la justice. Tandis que l’avocat de Valentin Fürst s’exprime sur ses démarches, le CSV se promulgue défenseur de l’État de droit.

L’avocat de Valentin Fürst, Frank Rollinger (© woxx)

Deux rendez-vous en une matinée pour le même sujet : l’affaire des banques de données n’est pas près de disparaître des radars, même pas en saison estivale. D’abord avec Frank Rollinger, l’avocat de Valentin Fürst, le jeune homme qui a en quelque sorte déclenché l’affaire, après s’être vu exhiber en plein entretien d’embauche pour un poste de référendaire auprès du parquet général des extraits du fameux fichier secret, qui contenait des faits pour lesquels il n’a jamais été condamné et qui étaient prescrits – entre autres un PV pour délit de vitesse à l’étranger et une affaire d’outrage à agent datant de plusieurs années. mehr lesen / lire plus

Fichier central : la CNPD se bouge un peu et Déi Lénk continuent de creuser

L’histoire sans fin des fichiers utilisés par la police et la justice ne va probablement pas s’arrêter pendant l’été. Entre-temps, la CNPD essaie de se rattraper.

(©Spotsoflight_pixabay)

Les député-e-s de la commission jointe de la Sécurité intérieure et de la Défense ainsi que de celle de la Justice, réuni-e-s lundi matin n’étaient – comme d’habitude – pas satisfait-e-s des réponses obtenues. Le dossier est explosif pour deux de ses ingrédients : le potentiel politique qu’y perçoit l’opposition pour attaquer la coalition et le fait que le traitement des données personnelles par les administrations judiciaire et policière est en effet plus que problématique. mehr lesen / lire plus

Politique : Contractions démocratiques

Les débats houleux et l’« éclat » au parlement autour des fichiers de la justice et de la police sont un signe d’immaturité politique, aussi bien de la majorité que de l’opposition. Ce peu de sérieux est toxique pour la culture démocratique.

Photos : CHD/flickr

Pauvre Fernand Etgen ! Sur le replay de la Chambre des député-e-s de ce mardi après-midi, on peut voir exactement à quel moment son visage se défait lorsqu’il réalise que la situation est en train de lui échapper. Alors que les député-e-s de l’opposition martelaient leur droit de modifier l’ordre du jour, il ne savait plus de quel côté se tourner. mehr lesen / lire plus

Fichier central : Un formulaire et un déni

La polémique sur les bases de données de la justice et de la police se poursuit. Pendant que le parquet essaie de s’en laver les mains, le Chaos Computer Club met à disposition un site web pour les citoyen-ne-s.

(© woxx)

Vendredi dernier, une occasion rare s’est présentée aux représentant-e-s des médias : une conférence de presse du parquet général. Normalement, cette branche de la justice ne communique que par temps de crise – qu’on se rappelle la conférence de presse donnée par Roby Biever, ancien procureur général, un dimanche matin dans le contexte de l’affaire Bommeleeër. Cette conférence de presse permet donc de mesurer l’ampleur du tohu-bohu en coulisses…

C’est d’ailleurs probablement la raison pour laquelle la procureure générale Martine Solovieff a tenu à relativiser les reproches dont elle fait l’objet : « On a écrit que je n’étais pas consciente du fait qu’il y avait un problème. mehr lesen / lire plus

Fichier central: Kritik postwendend zurück

Die ALJP antwortet mit einem offenen Brief auf den offenen Brief der Minister Braz und Bausch in Sachen Datenbanken bei Polizei und Justiz.

Normalerweise sind es verzweifelte Untertanen, die versuchen sich per „offenem“ Brief an die Autoritäten das Gehör zu verschaffen, das ihnen bis dahin nicht gewährt wurde, indem sie so versuchen die gesamte Öffentlichkeit auf ihr Schicksal aufmerksam machen. Dass gestandene Minister offene Briefe schreiben, ist schon etwas unüblicher. Nahezu grotesk wird es, wenn ein solcher offener Brief sich explizit an die Presse als Adressaten wendet.

Wahrscheinlich meinten François Bausch und Félix Braz ja eigentlich einen „Leserbrief“, denn ihr Anliegen ist ja eine Art Unzufriedenheit mit der Berichterstattung quer durch die geschriebene und gesprochene Presse bezüglich des „fichier central“ und anderer bei der Polizei und bei der Justiz geführter Datenbanken. mehr lesen / lire plus

Polizei- und Justizdatenbanken: Braz und Bausch machen die Opferrolle rückwärts

In einem „Offenen Brief an die Luxemburger Presse“ wehren sich die Minister für Justiz und Innere Sicherheit gegen die Berichterstattung über die polizeilichen Datenbanken. Ein ebenso ungewöhnlicher wie fragwürdiger Schritt.

(©Archives de l’Etat – Wikimedia)

Es ist alles andere als üblich, dass sich gleich zwei Minister mit einem solchen Schreiben an die Medien wenden. Die Presseberichte der letzten Wochen müssen den beiden grünen Spitzenpolitikern arg zugesetzt haben, wenn sie deshalb nun den Rubikon überschreiten und der Presse vorschreiben wollen, wie sie über die Affäre des „Fichier Central“ zu berichten habe. Zwar werden sie auch diesen Vorwurf empört von sich weisen, aber wie ist ein solches Schreiben anders zu verstehen? mehr lesen / lire plus