Druck auf Zivilgesellschaft in Mexiko: Abwesende Regierung

In Mexiko wurden am 15. Januar der Menschenrechtsanwalt Ricardo Lagunes und der Gemeindeaktivist Antonio Díaz gewaltsam verschleppt. Ein Fall, der viel über die Lage im Land aussagt. und zum internationalen Stahlkonzern Ternium mit Sitz in Luxemburg führt.

Ana Lucía Lagunes, Ricardos Schwester. (Fotos: Rotmi Enciso)

An einem tropischen Januarabend machten sich der Menschenrechtsanwalt Ricardo Lagunes (41) und der indigene Gemeindeaktivist Antonio Díaz (71) aus Aquila an der Küste von Michoacán auf ins benachbarte Colima. Um 18.50 Uhr schrieb Lagunes die letzte Textnachricht an seine Frau, die zuhause auf ihn wartete. Um 19.25 Uhr wurde sein verlassener und von Schüssen durchsiebter Geländewagen am Rand der Landstraße bei der Polizei gemeldet. mehr lesen / lire plus

Entreprises et droits humains : « Je pense à lui à chaque seconde qui passe »

Les familles de deux défenseurs des droits humains enlevés au Mexique témoignent de leur détresse et de leur colère contre Ternium, une multinationale luxembourgeoise dont elles disent la responsabilité, au moins indirecte, dans ce kidnapping.

Défenseurs des droits humains et proches de Ricardo Lagunes et Antonio Díaz manifestent à Mexico. (Photos : d.r.)

À l’autre bout du monde, au Mexique, la maman de Ricardo Lagunes, Ana Lucia, retient ses larmes, sa voix s’étrangle, ses mots s’entrecoupent de longs silences : « Je pense à lui à chaque seconde, à chaque minute qui passe. Je suis si triste qu’il ne puisse pas être avec sa fille de quatre ans. mehr lesen / lire plus

Disparition de deux militants au Mexique : Le groupe luxembourgeois Ternium face à de graves accusations

Deux défenseurs des droits humains et militants écologistes ont disparu le 15 janvier au Mexique, après une réunion sur les dégâts provoqués par une mine du groupe luxembourgeois Ternium. Leurs proches soupçonnent l’entreprise d’être mêlée à leur disparition. Ternium nie son implication dans cette affaire que les autorités luxembourgeoises disent prendre « très au sérieux ».

Les fiches diffusées par les autorités mexicaines après la disparition des deux militants, le 15 janvier dernier.

L’inquiétude grandit au fil des semaines pour les familles et proches de Ricardo Lagunes et Antonio Díaz. Le premier est un avocat de 41 ans qui conseille des organisations défendant les droits des communautés autochtones ; le second, âgé de 71 ans, est un enseignant, militant environnemental et leader de la communauté autochtone d’Aquila, une ville du nord-est du Mexique. mehr lesen / lire plus