Le Parlement européen n’en démord pas, et pour cause : la liste européenne des paradis fiscaux ne vaudra pas le papier sur lequel elle est imprimée tant qu’aucun pays européen n’y figure. Certes, sans le Royaume-Uni – avec sa City et les îles de la Manche si accueillantes, étroitement liées à la Couronne britannique –, les forces de blocage seront amoindries, mais ne disparaîtront pas pour autant. Une résolution du Parlement européen critique ouvertement l’approche de la Commission von der Leyen : elle propose notamment d’ajouter des critères qui feront que plus de pays seront listés et que d’autres ne seront plus enlevés aussi rapidement, ainsi que de rendre ces critères plus transparents, consistants et impartiaux. Finalement, le texte demande aussi que les États membres de l’Union européenne cessent d’échapper à ces screenings et que ceux qui n’appliquent pas les règles soient considérés comme des paradis fiscaux eux aussi. Une formulation qui n’est pas forcément du goût de toutes et tous les représentant-e-s luxembourgeois-es à Strasbourg – dont la majorité vient de voter contre un amendement de la gauche européenne qui voulait inclure les pays européens sur la liste.
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