En novembre 2017, la ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, avait annoncé l’ouverture en 2018 d’une structure pour les demandeur-euse-s de protection internationale (DPI) gravement traumatisé-e-s. Un premier projet prévoyait l’accueil des personnes concernées dans une structure appartenant à l’Olai situé à Luxembourg-Mühlenbach et la prise en charge des réfugié-e-s traumatisé-e-s au Centre hospitalier neuropsychiatrique « moyennant convention ». Comme il ressort d’une réponse à une question parlementaire du CSV, le groupe de travail chargé du pilotage du projet a proposé depuis d’orienter les personnes concernées dans des structures existantes de la psychiatrie conventionnée extrahospitalière. Le gouvernement évoque notamment des consultations avec la Ligue (Ligue luxembourgeoise d’hygiène mentale) et l’asbl Liewen Dobaussen, qui offriraient douze places dans le cadre de logements psychiatriquement encadrés: huit places offertes par la Ligue dans le Centre et quatre par Liewen Dobaussen dans le Nord. Le projet actuel partirait en outre du principe de renforcer les offres de prise en charge ambulatoire dans tous les foyers indépendamment des phases d’accueil. Le gouvernement souligne que les équipes impliquées devront être formées en ethnopsychiatrie ou transculturalité et qu’une grande importance sera accordée à l’interprétariat. Actuellement, les DPI vulnérables sont identifié-e-s par les équipes encadrantes des structures d’hébergement, l’équipe ethnopsychologique de la Croix-Rouge, l’assistant-e social-e de l’Olai ainsi que lors des contrôles sanitaires par les agents de la Direction de l’immigration ou sur demande de la personne vulnérable elle-même, précise le gouvernement.
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