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La Journée de la Terre, « Earth Day » en anglais, fête son 50e anniversaire. Les multiples initiatives lancées à cette occasion à travers le monde se voient forcées d’innover, comme beaucoup de pays ont interdit les rassemblements et manifestations pour lutter contre la Covid-19. La Journée de la Terre a été célébrée la première fois aux États-Unis en 1970, lorsque Gaylord Nelson, ancien gouverneur et alors sénateur démocrate du Wisconsin, avait appelé à des manifestations pour l’environnement et une meilleure prise en compte de l’écologie dans les politiques fédérales américaines. Le 22 avril 1970 est considéré comme le début du mouvement environnementaliste outre-Atlantique. Le succès de l’initiative, avec 20 millions de participant-e-s dans les rues – un dixième des résident-e-s du pays à l’époque –, avait conduit à l’adoption de lois importantes concernant la protection de l’air, de l’eau et des espèces menacées. Elle a aussi été à l’origine de la création de l’Agence de protection de l’environnement américaine EPA, que l’actuel président américain s’est décidé à démanteler. Coordonnée par l’Earth Day Network, la Journée de la Terre veut « sensibiliser les gens aux défis auxquels fait face notre planète, à partir de l’idée que la Terre et ses écosystèmes sont ce qui nous nourrit et soutient nos pas tout au long de la vie ». 22.000 partenaires dans 130 pays à travers le monde étaient au rendez-vous en 2018 : plus d’un milliard de personnes avaient participé aux différentes manifestations. Cette année, le site earthday.org propose donc des activités virtuelles sur la planète entière. Certaines activités francophones sont répertoriées sous jourdelaterre.org/fr/22-avril/campagne/jourdelaterrechezsoi