Ils ne l’abandonnent pas, nos chers députés. Depuis le succès national des manifestations contre le projet d’AB Inbev de fermer le site de Diekirch, l’un après l’autre se lance dans la bataille avec toujours de nouvelles idées pour sauver la brasserie, et s’assurer du suffrage des électeurs. Et tout celà sur le dos des employé-e-s qui savent très bien qu’après la fermeture, plus personne ne parlera d’eux. Cette semaine, ce fut le tour des nordistes libéraux Fernand Etgen et André Bauler, ainsi que du député CSV Marc Spautz. Les libéraux voulaient en savoir plus sur les raisons d’AB Inbev de délocaliser – et en incombaient déjà la responsabilité au prix élévé de l’eau. Mais Jeannot Krecké, le ministre de l’économie, les a rassurés : en fait, il affirme n’avoir aucune idée des raisons de la délocalisation et promet que « le gouvernement refuse de considérer (?) la délocalisation comme une solution incontournable ». Mais on peut parier qu’il s’arrangera une fois la brasserie partie. Marc Spautz a, quant à lui, voulu savoir si AB Inbev avait profité de subventions ces dernières années et s’il était possible de les réquisitionner. Là aussi, déception. La multinationale n’a pas profité de subventions – ce qui prouve sa bonne santé.
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