Selon la dernière mouture du « projet de loi relatif à la mise en valeur des hauts-fourneaux A et B de Belval » pondu cette semaine par la commission parlementaire du développement durable, l’avenir des deux hauts-fourneaux semble relativement sûr. Par contre, la création d’un centre national de la culture industrielle (CNCI) est remise aux calendes grecques. En effet, les député-e-s ont choisi de scinder en deux le projet qui prévoyait la restauration et la conservation des hauts-fourneaux en même temps que la création du CNCI. Même si le Conseil d’Etat regrette le « saucissonnage » de la loi, cette décision devrait satisfaire les critiques de la démarche étatique – le Méco et l’amicale des hauts-fourneaux. Ces derniers avaient critiqué le projet du CNCI (voir woxx 1048), car il ne respecterait pas les parties à conserver des hauts-fourneaux et entraverait leur introduction dans la future cité. Pourtant, si l’Etat évoque la crise financière comme motivation pour se délester du CNCI, les questionnements autour de l’enveloppe financière persistent. L’actuel projet de loi prévoit d’allouer la somme de 26 millions euros – alors qu’avec la construction du centre entier le budget aurait dépassé les 38 millions. Le hic : lors de l’avant-dernière mouture, la restauration seule des hauts-fourneaux devait coûter autour de 20 millions d’euros. On peut dès lors se demander d’où viennent ces frais supplémentaires.
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