Les déclarations de Nicolas Sarkozy dans le cadre du Grenelle de l’environnement ont été applaudies par de nombreux acteurs, dont Greenpeace France. « Notre attitude est de compter les succès en tant que tels », déclarait la semaine dernière le directeur de l’ONG Pascal Husting dans son interview au woxx. En rajoutant que cela n’empêcherait pas Greenpeace de continuer à se montrer critique, notamment sur le nucléaire. D’autres acteurs font la fine bouche, comme les Verts français (www.lesverts.fr), qui appellent à un enthousiasme prudent, en attendant de voir adoptées des mesures concrètes. Quant aux anti-nucléaires, leur bilan est nettement négatif – sur l’énergie atomique, Sarkozy n’a fait aucune concession sérieuse. « Le Grenelle est une défaite majeure pour l’écologie », a déclaré Stéphane Lhomme de « Sortir du nucléaire » au Monde, en mettant l’accent sur les points flous des engagements présidentiels. Enfin les adeptes de la décroissance, qui avaient tenu une contre-manifestation début octobre à Lyon (www.contre-grenelle.org), persistent et signent. « Ce Grenelle a été pour nous une sorte de Munich de l’écologie », affirme dans « Libé Lyon » Paul Ariès, l’un des initiateurs du contre-Grenelle. Il redoute surtout la dépolitisation et la mainmise des milieux d’affaires sur l’écologie.
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