Un conflit social ne se termine pas avec la fermeture définitive d’une usine, comme le montre le cas de Villeroy&Boch, dont la manufacture luxembourgeoise a définitivement mis la clé sous le paillasson cet été. Dans sa réponse à une question parlementaire posée par le député socialise Ben Fayot, son camarade ministre de l’emploi Nicolas Schmit donne les chiffres suivants : des 230 personnes licenciées seul 95 ont trouvé un nouvel emploi, tandis que 22 sont parties à la préretraite. Restent donc 113 personnes à caser, ce qui – selon Schmit – sera fait par le service accompagnement qui fonctionnera encore jusque fin 2010. Mais le ministre lui-même ne semble pas vraiment optimiste, puisqu’il prend soin de mentionner qu’une cinquantaine de licencié-e-s « ne veulent plus de ce soutien ou ne sont plus intéressés à réintégrer le marché de l‘emploi ». Probablement celles et ceux trop âgé-e-s pour pouvoir espérer une réintégration, mais aussi trop jeunes pour aller en préretraite – situation pénible mais de plus en plus courante. Entretemps, leur ancien employeur a aussi reçu quelques mauvaises nouvelles : en juin, la commission européenne lui a infligé une amende de 71,5 millions d’euros pour s’être entendu sur ses prix avec la concurrence.
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