Il semble bien que le député ADR Jean Colombera veuille mettre le ministre de la justice, François Biltgen, au pied du mur. En tout cas, Colombera se montre particulièrement actif et bombarde régulièrement Biltgen de questions gênantes surtout au sujet des dysfonctionnements dans la prison de Schrassig. Après les drogues et les délinquants sexuels, il s’attaque aux actes de violence qui constituent le quotidien derrière les barbelés du centre pénitencier. Colombera a exigé des détails sur le nombre d’exactions enregistrées, les conséquences et les mesures de prévention. 137 cas ont été déclarés en 2010, ce qui correspond à un incident tous les trois jours en moyenne. Quant aux conséquences – hormis le fait que chaque prisonnier peut profiter de la même assistance judiciaire que tout autre citoyen libre – elles se résument à une séparation entre malfaiteur et victime, mais seulement « tant qu’il est possible à l’intérieur d’une institution fermée », comme l’admet Biltgen. En ce qui concerne la prévention, le ministre ressasse la rengaine de l’entraînement anti-violence. Certes, c’est une bonne chose, mais vu les chiffres alarmants ce n’est pas assez. Biltgen dit d’ailleurs assez clairement, que « la surpopulation du centre pénitencier n’est pas favorable à ces mesures ». Vite, une nouvelle prison !
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