Les coups tombent un peu de partout sur le ministre de la santé Mars Di Bartolomeo. D’abord une question parlementaire du député libéral Fernand Etgen sur les fermetures d’agences de la Caisse nationale de santé (CNS) qui devraient encore se pousuivre dans les années à venir. On attend la réponse avec impatience. Dans le même registre, une mesure de sa réforme de la santé vient d’être gravement mise en cause par la « Patientevertriedung » : les 2,50 euros que chaque patient doit payer s’il prend en compte les services des urgences et des polycliniques. Mise en place pour contrer « les abus dans les urgences », cette obole a entraîné plusieurs effets pervers, notamment pour les malades chroniques pour qui les frais augmentent de manière considérable et les administrations des hôpitaux pour lesquelles cela produit un surplus de bureaucratie coûteuse. D’ailleurs les différentes hôpitaux auraient des interprétations divergentes sur comment employer cette mesure, que le ministre a promis de re-réformer à la rentrée. Last but not least, un communiqué de l’ADR réclame la démission de Di Bartolomeo dans une affaire de médicament qui vient d’être inderdit en France – l’antidiabétique « Actos » – et que le ministre ne voulait pas retirer de la vente au Luxembourg, en février lors d’un débat parlementaire. Difficile de croire que son énième annonce cette semaine d’interdire le tabac dans les discothèques et les brasseries en 2012 calmera les esprits.
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