… et je la partage. C’est en somme ce qu’a répondu Jean-Claude Juncker à la question parlementaire de Lydie Polfer portant sur l’opportunité d’une modification des traités européens. L’éventualité d’un renforcement du « Pacte de stabilité » par le moyen d’une modification des traités existants avait en effet conduit à une certaine cacophonie au sein du gouvernement. Luc Frieden avait publiquement soutenu une telle modification, réclamée par la chancelière allemande, tandis que Jean Asselborn avait adressé à cette même chancelière une lettre ouverte l’invitant à ne pas toucher aux traités. Juncker, quant à lui, avait d’abord été contre pour ensuite s’aligner sur la chancelière. Cependant, dans la réponse officielle, il n’est pas question d’opinions, mais de position. Aux yeux du premier ministre, cette position est déterminée par « la déclaration des Chefs d’Etat ou de Gouvernement de la zone euro », parmi lesquels un certain Jean-Claude Juncker. La non-réponse est de bonne guerre puisque la seule raison d’être de la question était d’agacer le gouvernement. A quand une question sur le fond, c’est-à-dire sur l’opportunité même d’un renforcement du pacte de stabilité ?
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