Les absents ont toujours tort. C’est peut-être ce que s’est dit Lakshmi Mittal en entendant Jean-Claude Juncker commenter son absence à Bruxelles lors de la réunion de haut niveau sur la sidérurgie européenne qui s’y est tenue mercredi dernier, en affirmant que « Mittal, on lui parlera, car on le trouvera ». Un rendez-vous auquel il avait pourtant été invité par les ministres de l’économie luxembourgeois, belge et français qui misaient sur sa présence : « S’il ne venait pas, ce serait clairement un affront. Nous voulons qu’il s’explique devant les trois ministres et les commissaires sur sa stratégie européenne, pour éviter qu’il ne dise à chaque ministre ce qu’il veut bien entendre », estimait avant la réunion le ministre de l’économie Etienne Schneider au cours d’un entretien avec le woxx, qui paraîtra dans le prochain numéro. Si la réunion a fait naître l’espoir que l’Union européenne parlera d’une seule voix à Mittal, l’idée d’un moratoire sur les fermetures d’usines tant que le plan européen pour la sidérurgie n’est pas prêt, a reçu une fin de non recevoir de la part du baron de la sidérurgie. Raison de plus pour s’opposer à sa politique industrielle, aussi dans la rue. Même si cela peut être dangereux : lors de la manif à Strasbourg la semaine dernière, un jeune ouvrier belge de 25 ans a perdu un oeil suite à un tir de flashball d’un CRS. Un acte de violence policière qui a indigné les syndicats luxembourgeois.
-
Die neuesten Artikel
- Am Bistro mat der woxx #316 – Gëtt et Dateschutz am Prisong?
- Italie: le M5S face aux limites du « ni de droite, ni de gauche »
- Gefängnisverwaltung: Die Software für alles – außer Datenschutz
- L’Université envoie en orbite son premier mini satellite
- Chemische Unterwerfung: Kein eigener Straftatbestand
Newsletter
woxx Podcasts