(lc) – Lundi dernier, le Statec,
l’Université du Luxembourg et la police grand-ducale avaient convoqué la
presse pour présenter les premiers résultats d’une « enquête de
victimation ». Dépassant par son approche les statistiques de la police,
qui ne recueillent que les cas de criminalité dénoncés aux autorités,
cette enquête, réalisée pour le Statec par une entreprise allemande, se
concentre sur les délits et infractions subis par les personnes
interrogées, comment elles les ont vécus et leur attitude face aux
autorités. Disons-le d’emblée, le fait qu’une majorité de personnes
affirme se sentir en sécurité et faire confiance à la police ne doit pas
cacher d’autres chiffres plus alarmants. Ainsi dans le cas de violences
sexuelles, seulement 18 pour cent des victimes ont déclaré avoir
contacté la police, d’ailleurs les violences sexuelles sont la seule
catégorie de victimes où les femmes devancent les hommes. Cette attitude
devrait pourtant contribuer à améliorer encore la prévention des
violences sexuelles à tous les niveaux. D’autres faits intéressants :
les Luxembourgeois sont plus souvent victimes au niveau individuel (vols
avec violence, escroqueries), tandis que les résidents étrangers sont
plus souvent confrontés à des crimes au niveau de leur ménage
(cambriolages, vols de voitures). Les chiffres seront étudiés et
commentés dans les mois à venir par l’Université et la police et
trouveront aussi leur entrée au « PIB du bien-être » promis par le
nouveau gouvernement.
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