(lc) – En 2011, le gouvernement de l’époque avait demandé au conseil économique et social (CES) de préparer un avis sur la politique d’intégration au Luxembourg. Un avis présenté cette semaine au cours d’une conférence de presse, où le conseil a évoqué les maintes difficultés qu’il a rencontré pour mener à bien sa mission. D’abord, le manque de chiffres concrets dans beaucoup de domaines – typique pour le grand-duché – l’a poussé entre autres à demander l’aide de l’Université du Luxembourg. L’université a fourni deux questionnaires présentés aux différents ministères réunis dans le groupe interministériel pour l’intégration géré par l’Olai. Force était de constater que ni le ministère du Travail, ni celui de l’Intérieur n’ont daigné répondre, alors que le ministère des Affaires Etrangères a du moins fait savoir qu’il ne se sentait pas concerné par ce dossier. Partant de ces constats, le CES a fait l’inventaire des politiques d’intégration. Pour lui, le « contrat d’accueil et d’intégration » devrait être supprimé, car rarement utilisé et discriminatoire. De plus, une nouvelle haute instance disposant d’un pouvoir politique devrait être créée pour pouvoir appliquer une vraie politique d’intégration de manière transversale dans tous les ministères. De plus, les communes devraient être plus responsabilisées dans la matière. Vu la situation actuelle, on est loin du compte.
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