(lm) – Après la crise de l’euro, voici la crise du Beki. Pas de panique, à moins que vous n’ayez caché des liasses de billets de 50 sous votre matelas, vos économies ne sont pas en danger. Le risque de crise de la dette souveraine est également limité, puisque même la très alternative commune de Beckerich n’a pas libellée sa dette en Beki. Mais l’avenir du projet semble menacé, du moins au niveau cantonal, lisait-on dans le Wort du 30 juin. Le journal rapporte que le conseil communal d’un des partenaires, la commune de Redange, vient de décider de se retirer du projet. Interrogé par le Wort, le coordinateur Max Hilbert confirme les raisons qui ont conduit à cette décision : le Beki est assez peu utilisé. Mais Hilbert plaide la cause de la monnaie complémentaire : elle permettrait de soutenir les PME locales et de faire connaître le canton. Le Wort évoque une réforme du projet permettant de rendre le Beki plus attractif. Rappellons qu’en 2011 nous avions trouvé le Beki bien sage comparé à d’autres monnaies complémentaires, et l’avions qualifié de « béquille dans la quête d’un monde meilleur » (woxx 1197). Le caractère peu politique du projet avait permis d’impliquer une quarantaine de commerces et des banques. Ayant dès le début assoupli un projet comme le Beki afin d’assurer son acceptation, constatant que ça n’a pas marché, que peut-on faire ?
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