(lc) – Après la décision de fermer définitivement le site de Schifflange, le géant de l’acier traîne des pieds en toute légalité. Comme viennent de le confirmer les ministres Schneider et Bausch en réponse à une question parlementaire posée par le président du CSV Marc Spautz, Arcelormittal n’a pas encore d’idée bien précise sur le futur du site de Schifflange – même si des « études poussées » sont en train d’être réalisées, en particulier sur l’assainissement du site. Même si les ministres rappellent que c’est bien le dernier exploitant du site qui est responsable des « coûts d’investigation et d’assainissement », rien n’assure que le gouvernement ne se laissera pas mettre sous pression, comme cela a déjà été fait à Belval et ailleurs, où l’assainissement s’est bien fait aux frais du contribuable. De plus, Arcelormittal ne compte pas procéder à la restitution de ses quotas de CO2 non utilisés, comme demandé par le gouvernement, et continue de contester cette revendication légitime devant le tribunal administratif. En même temps, le conglomérat compte finaliser le rachat de ses titres appartenant à des actionnaires minoritaires, par le biais de la loi « Retrait Rachat », avant la fin novembre 2014.
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