(lc) – Difficile d’y voir clair. D’abord, la délégation des fonctionnaires de la deuxième ville du pays démissionne collectivement – la majorité étant composée de délégué-e-s de la FGFC (le syndicat du personnel communal), une personne seulement étant affiliée à l’OGBL – en évoquant une situation intenable : népotisme, traitement inégal des fonctionnaires et avantages consentis à certains plus égaux que d’autres empoisonneraient tellement l’atmosphère qu’une démission aurait été la seule issue possible. Le collège échevinal a riposté en règle, réfutant les allégations de la délégation et se disant ouvert au dialogue. Entre-temps, les pontifes syndicaux se sont mêlés à l’histoire et, là aussi, c’est la contradiction permanente. Tandis que la CGFP a exprimé sa solidarité totale avec les fonctionnaires délégués eschois, l’OGBL, dans une situation minoritaire certes inhabituelle pour le mastodonte syndical, s’est positionné aux côtés du collège échevinal. Tout en rappelant que son délégué n’aurait pas été informé ni à temps, ni complètement de ce qui se tramait au sein de la FGFC, l’OGBL préconise de trouver des solutions pragmatiques et dénonce la démission collective comme contre-productive. Avec tous ces imbroglios, il y a du moins clarté sur une chose : la crédibilité politique des responsables communaux et des syndicats. Bon travail !
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