Les transactions repartent largement à la hausse au deuxième trimestre 2025, indique le Statec dans « Le logement en chiffres », paru ce 24 septembre. Une bonne nouvelle pour le secteur des agences immobilières, mais pas nécessairement pour les candidat·es à l’achat, les prix accusant une hausse de 4,5 % sur un an, soit plus ou moins la moyenne enregistrée au cours des 20 dernières années. Dans le détail, le nombre de ventes d’appartements en construction a augmenté de 126 % au deuxième trimestre 2025, par rapport au deuxième trimestre 2024. Pour les appartements anciens, cette hausse est de 72 % et de 93 % pour les maisons anciennes, ce dernier segment enregistrant la plus forte hausse des prix (+7,1 %). Le Statec impute l’augmentation des ventes au printemps dernier par la fin annoncée, au 30 juin, des mesures fiscales exceptionnelles adoptées en 2024 pour dynamiser le secteur, poussant de potentiel·les client·es à effectuer leurs achats avant cette date. Ces tendances n’indiquent pas de répit dans la crise du logement, les tarifs restant inabordables pour une large part de la population. La seule accalmie concerne les loyers, qui ont en moyenne baissé de 2,2 % sur un an. Un chiffre qu’il convient néanmoins de tempérer à la vue du « Deloitte Property Index », établi chaque année par le cabinet de services financiers : comparée à 70 villes européennes, la ville de Luxembourg présente les loyers les plus chers avec 43,4 euros au mètre carré, contre par exemple 32 euros à Paris. La même étude classe le Luxembourg comme le pays européen où les logements neufs sont les plus chers (8.760 euros le mètre carré).
Coopération transfrontalière : Les ordures sans le père Noël
La huitième Commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise n’a pas abouti aux résultats attendus par la partie française, le 11 décembre. Le Luxembourg refuse toujours le principe de la rétrocession fiscale. Le ministre français de l’Europe a fait part de son agacement et a séché la conférence de presse avec Xavier Bettel.

