Peinture : Me, myself and…

L’Institut Camões poursuit sa programmation automnale en invitant Nicoleta Sandulescu, qui vient présenter « Dans la maison du corps » : des « selfies » dessinés de l’artiste et de son « moi », lequel se démultiplie à travers les différents espaces d’une maison.

Nicoleta Sandulescu se met en scène et se réinvente dans une ribambelle de vignettes dessinées. (Photo : Nuno Lucas da Costa)

L’approche artistique de Nicoleta Sandulescu n’est aucunement narcissique, mais plutôt empreinte de sincérité dans une quête quasi ludique du « moi », frôlant par moments le sinistre. Ce qui n’est pas sans rappeler certains travaux de la peintre portugaise Paula Rego. mehr lesen / lire plus

Sur arte.tv : Quand revient le calme

Minisérie de dix épisodes, « Quand revient le calme » nous dépeint Copenhague avant et après un attentat terroriste qui bouleversera à jamais la vie de huit personnes.

Une série qui ne ménage pas son audience. (Photo : DR)

Qu’on ne s’y trompe pas, cette nouvelle production danoise n’y va pas par quatre chemins. Dès les premières secondes, le spectateur et la spectatrice seront quelque peu secoués par une foudroyante tuerie à la kalachnikov dans un restaurant copenhaguois. La suite portera tout simplement un regard sur le parcours de vie de huit personnes qui dînaient tranquillement dans cet établissement, avant et après l’attaque. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Onoda

« Onoda » raconte une histoire que le monde entier se devait de connaître : celle d’un soldat japonais prêt au combat qui passa trente ans sur une île des Philippines, croyant que la Seconde Guerre mondiale n’était toujours pas terminée.

Un film basé sur des faits historiques : Hiroo Onoda a combattu pendant trente ans après la capitulation de son pays. (Photo : Le Pacte)

Parler du dernier film d’Arthur Harari équivaut tout simplement à narrer l’histoire invraisemblable d’Hiroo Onoda. Ce ne furent pas mille et une nuits, mais dix mille que cet homme passa sur l’île philippine de Lubang ; ce qui représente pas moins de trente années. mehr lesen / lire plus

Peinture : United Colors

La Ruth Gallery du Casino 2000 présente encore les deux prochains weekends « The Power of Color » d’Alexandre Elenga : une exposition littéralement coloriée autour des préjugés sur la couleur de peau.

Photo : Nuno Lucas da Costa

S’il y a bien une expo qui nous imprime de la bonne humeur solaire en pleine « silly season » aoûtienne, la réponse se trouve du côté de Mondorf-les-Bains. Le jeune artiste Alexandre Elenga, né en 1997 à Brazzaville, mais vivant et travaillant à Persan (France), y orchestre une symphonie de couleurs éclatantes tout en dépeignant un sujet sérieux : celui des discriminations liées à la couleur de peau. mehr lesen / lire plus

Photographie : Raconte-moi ton été

Un air estival s’invite à l’Institut Camões. En quinze photos, 
Tito Mouraz nous emmène sur les plages fluviales portugaises.

Photo : Tito Mouraz

Tito Mouraz, né en 1977, vit et travaille à Porto. Il a parcouru, de 2011 à 2018, les haltes de son enfance dans sa région natale de la Beira intérieure. Sa dernière expo, « Fluvial », est une sorte d’hommage aux étés que le photographe a vécus dans un autre temps sur les rives de paisibles cours d’eau aux attraits bucoliques. Une bonne alternative aux stations balnéaires, assaillies par les hordes de touristes saisonniers, qui font du mètre carré libre et aéré une rareté. mehr lesen / lire plus

Photographie : Ons Hémecht

Le Cape expose une série de clichés du photographe luxembourgeois Raymond Clement : une ode en images à l’Oesling.

Photo : Nuno Lucas da Costa

Intitulée « Lumière – structures – rythmes », l’expo nous emporte immédiatement dès l’entrée de l’espace culturel ettelbruckois à travers trois panneaux photographiques formant une splendide image panoramique des contrées du nord du pays. Nous sommes bien sûr en plein milieu de l’Oesling, et plus précisément dans le parc national de l’Our. Les plus attentifs reconnaîtront, dans un des angles de la composition photographique de Raymond Clement, le lac artificiel du barrage de l’Our, dont beaucoup apprennent l’existence seulement après avoir visité le château de Vianden. mehr lesen / lire plus

Arts pluriels : L’art du gonflable

À l’instar de la majorité des musées de France, le Centre Pompidou-Metz rouvre ses portes. Une dernière opportunité de voir « Aerodream », une expo revivaliste qui nous plonge dans l’aventure des gonflables.

Tubes, montgolfières, ballons, sondes – l’expo « Aerodream » réunit des objets gonflables. (Photo : Nuno Lucas da Costa)

À l’entrée, le public sera quelque peu perplexe : s’attendant à des structures gonflables proportionnelles aux hauts espaces du Centre Pompidou messin, il sera accueilli par six tubes, certes gonflables, mais ressemblant plus à de vulgaires ustensiles de contraception de grande taille pour la gente masculine. Néanmoins, il s’agit tout simplement d’une œuvre collective des italiens Gruppo T intitulé, « Grande oggetto pneumatico », qui mettait en scène sept gigantesques tubes de plastique gonflables aux volumes variables, présentés à la galerie Pater à Milan lors de l’exposition « Miriorama 1 » en 1960. mehr lesen / lire plus

Photographie : Mieux vaut seules que…

Le Mudam présente « Enfin seules », une expérience muséale centrée sur la vie terrestre sans animaux ni êtres humains, où l’existence est surtout végétale.

Photos : Nuno Lucas da Costa

La huitième édition du Mois européen de la photographie poursuit son envol et s’offre la galerie ouest du rez-de-chaussée du Mudam. Pas moins de 200 photos – sans parler des 45 papiers peints surdimensionnés – y sont exposées et placées sous le thème de la présente édition, « Rethinking Nature/Rethinking Landscape ». Il importe d’emblée de souligner que les photos appartiennent toutes à la collection londonienne Archive of Modern Conflict, créée par Timothy Prus, curateur de l’exposition. mehr lesen / lire plus

Documentaires : Mauvaises herbes

Les photojournalistes Frauke Huber et Uwe H. Martin présentent au Pomhouse du CNA l’exposition « Landrush » : une série de documentaires immersifs au sein d’exploitations agricoles dans le monde entier.

Photo : Nuno Lucas da Costa

« Landrush. Ventures into Global Agriculture » est une expérience intercontinentale qui transforme le Pomhouse en un manoir parsemé d’une multitude d’écrans racontant chacun son histoire. Quelques-unes nous arrivent du Brésil, d’autres du Kazakhstan, d’Éthiopie, d’Inde, des États-Unis ou encore d’Allemagne, pays natal de Frauke Huber et Uwe H. Martin. Les deux globe-trotters engagés explorent la planète depuis 2007 en recueillant des témoignages auprès d’agriculteurs, pêcheurs, éleveurs, activistes, scientifiques et politiciens. mehr lesen / lire plus

Société : La vérité si je mens


À travers l’expo « Gleef dat net ! », le Lëtzebuerg City Museum décrypte actuellement quelques théories du complot d’hier et d’aujourd’hui. Plus qu’une mise à jour, il s’agit d’une mise à nu.

Photo : Nuno Lucas da Costa

Les théories du complot ont toujours marqué notre imaginaire au fil du temps. Beaucoup de personnes qui l’ont regardé en direct racontent qu’après l’alunissage de 1969 il était fréquent d’entendre que tout n’était qu’une mise en scène digne d’un film de Kubrick. Dans un passé proche, on se souvient des théories du complot qui ont gravité autour de l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center en 2001. mehr lesen / lire plus

Arts visuels : Extorsion d’argent

« Silver Memories » vient tout juste de compléter l’affiche du Casino. Une expo sur les liaisons dangereuses entre l’industrie de la photographie et l’exploitation de l’argent sous sa forme métallique.

Photo : Nuno Lucas da Costa

L’expo, dont le curateur est Paul Di Felice – cofondateur de l’association Café-Crème, dédiée à l’art contemporain –, s’insère dans le cadre de la huitième édition du Mois européen de la photographie. Cette année, l’événement est placé sous le thème « Rethinking Nature/Rethinking Landscape ». Pour ce faire, l’artiste française d’origine coréenne Daphné Le Sergent (née en 1975) utilise deux salles du Casino et fait dialoguer photographie, dessin, vidéo et installation autour de la relation entre la photo argentique et la surexploitation des ressources naturelles. mehr lesen / lire plus

Peinture/techniques mixtes : Pop art2

La galerie Schortgen propose actuellement les créations de Paul Thierry et Gilbert Retsin : une exposition deux en un bien décrite par un pseudonéologisme : « popartdélique ».

Exceptionnellement, la galerie Schortgen expose simultanément deux artistes. Le pop art en est le dénominateur commun, car Paul Thierry (Peter Bednorz de son vrai nom) et Gilbert Retsin ne se connaissent pas. L’un est né à Dramatal (Pologne) en 1960, l’autre à Bruges en 1951. Lors de la visite, il faudra ainsi se figurer une rive droite et une rive gauche, correspondant chacune à l’habitat individuel des deux artistes.

Paul Thierry expose dans celle de gauche. mehr lesen / lire plus

Arts pluriels : Résonances australes

Cette année, le Mudam a vu grand et s’offre une exposition de l’artiste aux multiples talents William Kentridge.

Photo : Nuno Lucas da Costa

« More Sweetly Play the Dance » se veut la première exposition monographique du genre au Luxembourg. Pour ce faire, on a fait appel à William Kentridge, artiste au parcours international né en 1955 à Johannesburg. Sa venue au grand-duché intègre le « Red Bridge Project », une collaboration entre les trois institutions majeures du paysage culturel luxembourgeois que sont le Mudam, la Philharmonie et le Grand Théâtre, curieusement situés aux deux extrémités du pont rouge, d’où le nom du projet. mehr lesen / lire plus

Cinéma : L’envers du décor

Au Cercle Cité, l’exposition « Ready. Set. Design. » nous montre une autre facette du Luxembourg : celle d’un pays devenant un décor de cinéma à ciel ouvert.

Photo : Nuno Lucas da Costa

À la veille du prochain Luxembourg City Film Festival (du 4 au 14 mars), l’historien Paul Lesch, directeur du Centre national de l’audiovisuel, Chiara Lentz et Yves Steichen, également membres du centre dudelangeois, rendent un précieux hommage à la scénographie et aux décors des productions et coproductions luxembourgeoises réalisées pendant les quarante dernières années. Surprise pour les uns, nostalgie pour les autres, il est possible de (re)voir d’anciens clichés montrant le Luxembourg travesti en espaces plus improbables les uns que les autres. mehr lesen / lire plus

Photographie : The World Is Not Enough

Neimënster présente en exclusivité les lauréats du dernier concours « World Press Photo » en date. Une authentique revue de presse sous le format du journalisme visuel.

Photo : Nuno Lucas da Costa

L’image d’un jeune baigné par les lumières de téléphones portables pendant qu’il récite un poème, au milieu d’une manifestation pacifique contre la coupure des services internet instaurée par le régime militaire du Soudan, a remporté le prix de la photo de l’année. L’auteur en est le japonais Yasuyoshi Chiba, responsable de la photographie à l’AFP pour l’Afrique de l’Est et l’océan Indien. « Straight Voice », la photo prise le 19 juin 2019 à Khartoum, capitale du Soudan, a convaincu le jury par son caractère poétique, illustrant à la fois le pouvoir de la jeunesse et de l’art. mehr lesen / lire plus

Photographie : Renaissances

Pour son nouveau déconfinement, la galerie Nei Liicht de Dudelange propose la nouvelle série de photos de Cristina Dias de Magalhães. Des portraits d’animaux se jumellent avec celui de ses deux filles.

Les filles jumelles de l’artiste visitent l’exposition. (Photo : Nuno Lucas da Costa)

« Instincts. Same but Different » nous apparaît tel un album photo intimiste autour de Victoria et Helena, les filles jumelles de Cristina Dias de Magalhães, âgées aujourd’hui de quatre ans. À l’extrême opposé des terrifiantes jumelles de Kubrick dans « The Shining », l’expo propose des images provenant de l’espace familial de la photographe ainsi que celles d’animaux captées au Muséum d’histoire naturelle de Genève. mehr lesen / lire plus

Dessins : Flaques hivernales

L’Institut Camões expose depuis ce mois de décembre une série de dessins de João Jacinto, artiste ni égoïste ni altruiste.

Photos : Nuno Lucas da Costa

Avec une carrière de 30 ans au Portugal et après avoir exposé en Allemagne, en Belgique ou en Suisse, João Jacinto (né en 1966) se présente pour la première fois au Luxembourg. L’exposition « Nódoas » (« Taches ») réunit huit dessins émanant d’une période créative de 2010 à 2020. Sur ce qui a motivé l’artiste dans le choix du titre, Jacinto nous dit tout simplement se rappeler que lorsque cela lui a été demandé, le mot « nódoas » lui est presque automatiquement survenu, sans aucune explication particulière. mehr lesen / lire plus

Photographie : Rétro mais contemporain

Avec « Time 0 », Paul Kirps dévoile une nouvelle facette de sa veine artistique : celle de la photographie sous la lentille d’un bon vieux Polaroid.

Photos : Nuno Lucas da Costa

Plutôt connu pour ses peintures murales à l’École européenne et à la Commission européenne au Luxembourg, Paul Kirps se livre à un nouvel exercice à Neimënster et présente toute une série de photos prises ces deux dernières années à New York, Barcelone, Lisbonne, Palma de Majorque, Arlon, Bruxelles et certaines villes du Luxembourg, dont la capitale, avec un ancestral Polaroid SX70. Ici, pas de paysages ou de portraits, mais des espaces souterrains, des zones industrielles, des chantiers, des parcs d’attractions, des dépôts, des toits d’immeubles ou encore le quartier du Kirchberg lors du confinement. mehr lesen / lire plus

Art contemporain : Mudam 2.0

Avec « Me, Family » le Mudam se livre à une expérience inhabituelle : donner le pouvoir au public d’interagir virtuellement avec les artistes choisi-e-s.

(Stills from Karolina Markiewicz & Pascal Piron, Side Effects of Reality (To Not to Be Destroyed to Powder by the Powder and the Fist), 2018 Courtesy the artists )

Même si au Luxembourg les musées ont été épargnés par les nouvelles mesures sanitaires du gouvernement, ses habitant-e-s peuvent depuis le mois dernier apprécier toutes sortes de créations artistiques en un simple clic. Inspiré de l’emblématique exposition « Family of Man » du plus international des artistes du pays, Edward Steichen, « Me Family » est constitué d’une plateforme digitale avec 24 artistes originaires de 14 contrées différentes. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Evge

Sur fond de guerre russo-ukrainienne, « Evge » raconte les difficiles retrouvailles entre un père et son fils et met en évidence la cause du peuple tatar de Crimée.

« Evge » est le premier film de Nariman Aliev. Au centre de l’histoire : deux frères, dont un est mort à la guerre, et leur père. (Photo : Festival de Cannes/DR)

Le ton du film est donné dès le début : Mustafa (Akhtem Seitablaev) se rend dans une morgue à Kiev pour récupérer le corps de son fils, mort dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie. Son projet est de l’enterrer sur sa terre natale en Crimée. mehr lesen / lire plus