William Friedkin: The Hunted

Ce qui est bien avec „The Hunted“, c’est la présence de William Friedkin derrière la caméra. Grâce à lui, nous avons droit à de belles images, à une mise en scène précise et à une ambiance prenante.

„Je vais te couper ta vilaine barbe.“ Benicio Del Toro contre Tommy Lee Jones dans „The Hunted“.

Ce qui est nettement moins bien, c’est le scénario, dont on se demande comment il a pu attirer William Friedkin, Benicio Del Toro et Tommy Lee Jones, quoique pour ce dernier, on a droit de s’en étonner moins.

Pour la enième fois, le FBI, dont on finit par se demander s’il possède une once de compétence, fait appel à une personne extérieure au service pour élucider un quadruple crime des plus sordides. mehr lesen / lire plus

CINEMA: Les papys font de la résistance

Retour de Bertrand Blier sur la grande toile après l’échec cuisant de „Les Acteurs“ et un passage remarqué et remarquable sur les planches avec „Les Côtelettes“. Mais qui dit succès au théâtre, ne dit pas nécessairement succès sur les écrans.

Un soir, un vieil homme qui dîne tranquillement avec son fils et sa maîtresse voit débouler chez lui un individu encore plus âgé que lui. „Je suis venu pour vous faire chier“, lui déclare celui-ci. Bienvenue dans le monde de Bertrand Blier, où il nous invite à la réflexion sur certaines auto-citations du style: – Ça vous fait quoi d’avoir 70 ans? mehr lesen / lire plus

ABOUT NICHOLSON: Toujours pour le meilleur

A l’occasion de la sortie de „About Schmidt“ sur les écrans luxembourgeois, présentation du film et de son acteur principal, Jack Nicholson.

Thibaut DemeyerIl partait favori pour le prix d’interprétation masculine à Cannes. Obtiendra-t-il l’Oscar en compensation?

Photo: Thibaut Demeyer

La Croisette, à travers le Festival de Cannes, aura patienté presque vingt ans avant d’accueillir une nouvelle fois ce monstre sacré du cinéma qu’est Jack Nicholson. Sa présence sur la French Riviera en mai dernier a été motivée par la présentation en compétition officielle de „About Schmidt“, signé Alexander Payne. C’est avec une certaine nostalgie que Jack Nicholson se souvient de ses premiers pas sur la Croisette:

„Cannes représente beaucoup pour moi. mehr lesen / lire plus

Coline Serreau: Trois hommes et une ado

„Trois hommes et un couffin“ avait-il besoin d’une suite? Au vu de „18 ans après“ on n’en est pas persuadé.

CINE FRANCAIS

Mille neuf cent quatre-vingt cinq, Coline Serreau décroche son ticket pour la gloire avec son premier long métrage „Trois hommes et un couffin“, en devenant la première réalisatrice à obtenir le César du meilleur film. Curieusement, alors que ses documentaires, tournés avant, défendaient la condition féminine, c’est un film avec uniquement des hommes qui lui offre ce grand succès public que toute une génération n’est pas prête d’oublier. Entre-temps, Coline Serreau tournera d’autres longs métrages, mais sans jamais renouer avec le grand succès. mehr lesen / lire plus

Vincent Perez: Perez fait son cinéma

Après trois courts métrages à son actif, Vincent Perez entre dans la cour des grands et signe son premier long métrage „Peau d’Ange“, une histoire d’amour et de déchirure, avant de rentrer dans la peau de „Fanfan, la tulipe“. Rencontre avec acteurréalisateur qui rêve de réinventer le 7e Art

Le nouveau Gérard Philippe? Vincent Perez nous parle de son rôle dans le remake de „Fanfan, la tulipe“.

Photo: Thibaut Demeye

ACTEUR-REALISATEUR

woxx: Pour votre première réalisation, vous avez dit être inspiré par les réalisateurs que vous avez côtoyés. L’influence pour „Peau d’Ange“ est-elle plus proche de Patrice Chéreau que de Gabriel Aghion? mehr lesen / lire plus

Michel Munz et Gérard Bitton: Ah! Si j’étais riche

L’argent fait-il le bonheur? Dans „Ah! Si j’étais riche“, il y contribue du moins de manière habile et souvent comique.

Darrousin décroche la timbale

Qui n’a jamais prononcé, ne fusse qu’une seule fois, la phrase: „Ah! Si j’étais riche …“ Eh bien, pour Aldo, c’est chose faite. Il empoche le gros lot de dix millions d’euros au Lotto et son problème est réglé. Mais quel problème? Celui d’être
un minable représentant en produit capillaire et un homme malheureux en amour. D’ailleurs, ce n’est pas compliqué, sa femme lui a demandé le divorce. Marié sous la communauté des biens, il est tenu de partager ses gains avec sa femme sauf … s’il ne dit
rien. mehr lesen / lire plus

Timsit Patrick: Quelqu’un de bien

Il ne suffit pas de toucher à des sujets tabous ou scabreux pour faire une bonne comédie. L’oeuvre la plus récente de Patrick Timsit nous fait plutôt mourir d’ennui que de rire.

FILM „COMIQUE“

Sans foie ni loi

Peut-on rigoler de tout? Telle est la question fondamentale que l’on se pose en visionnant „Quelqu’un de bien“. Si on se réfère à la condamnation de Patrick Timsit, il y a quelques années, par le tribunal de Paris pour s’être moqué des enfants mongoliens dans un sketch, alors c’est non. Patrick Timsit ne s’est pourtant pas découragé. Dans ce film qui est sa seconde réalisation, il prend pour cible les dons d’organes et la transplantation, le tout sur un ton ironique à souhait mais pas toujours de bon goût. mehr lesen / lire plus

Romanek Mark: One Hour Photo

Robin Williams prouve une nouvelle fois son talent dans „One Hour Photo“, un film qui demande de la patience de la part du public.

Vous tenez l’appareil du mauvais côté, Monsieur Parrish. Robin Williams et Connie Nielsen dans „One Hour Photo“.

WILLIAMS INQUIETANT

A la recherche du bonheur parfait

La surprise du 28e festival de Deauville est venue de l’interprétation de Robin Williams qui, au travers d'“Insomnia“, qui sera bientôt à l’affiche et „One Hour Photo“, a pris tout le monde à contre-pied. Fini l’acteur au grand c´ur qui donne tout ce qu’il peut pour l’amour de son prochain. Une coupe de cheveux à la GI, un air de ranc´ur, une vie solitaire et le voilà transformé en un être bizarre et inquiétant, à tel point qu’il nous donne des frissons dans le dos. mehr lesen / lire plus

Niccol Andrew: Simone

Avec »Simone », le réalisateur Andrew Niccol, scénariste de »TrumanShow »- auquel on n’arrête pas de penser alors que cette histoire-ci est totalement différente- remet sur le tapis le débat autour du cinéma numérique.

Al Pacino sera-t-il écrasé par sa propre créature virtuelle?

LE NOUVEAU PACINO

Tout n’est qu’illusion

A la sortie de « Final Fantasy », le tout Hollywood craignait que dans un futur proche, les stars ne se fassent remplacer par des modèles digitalisés. Un avantage certain puisque ceux-ci ne vieillissent pas, n’ont pas de caprice, acceptent tout ce qu’on leur demande et, en plus, ne demandent pas de cachets mirobolants! mehr lesen / lire plus

Schroeder Barbet: Murder by Numbers

Présenté hors compétition au dernier festival de Cannes, „Murder by Numbers“ était attendu avec impatience, la présence de Sandra Bullock ayant été annoncée. Après l’autopsie de ce meurtre calculé, la presse internationale a pourtant vite fait de déchanter.

Elle attend la nuit pour broyer du noir. Sandra Bullock dans „Murder by Numbers“.

Mauvais calcul

Le corps d’une jeune femme est retrouvé dans les bois de San Benito, une petite bourgade de la côte californienne. L’inspecteur Cassie Mayweather et son nouvel équipier Sam Kennedy sont chargés de l’enquête. Si de prime à bord les indices sont maigres et qu’il n’existe aucun mobile apparent, l’inspecteur Cassie trouvera ce qu’elle cherche en passant au crible une série d’indices microscopiques. mehr lesen / lire plus

Kounen Jan: Nid de guêpes

Bienheureux les grincheux, qui se plaignent que le cinéma français est bien trop souvent intello, car ils seront servis avec „Nid de guêpes“!

Pascal Greggory se faisant prendre la vedette pour une arme à feu.

ACTION FRANCAISE

Vraiment folle la guêpes

Dans ce film, on fait abstraction du scénario, on mise sur les armes à feu en tout genre et les trous de balles prennent la vedette aux divers protagonistes qui ont tout de même un nom connu dans le monde du cinéma. Certains, comme Sami Naceri, ne nous étonneront pas de leur présence au générique, car ils ont vraiment la gueule de l’emploi. mehr lesen / lire plus

Scott Ridley: Black Hawk Down

Avec „Black Hawk Down“ Ridley Scott lève le voile sur la bataille de Mogadicio de 93: les américains n’étaient pas les „bons“, comme on a voulu nous le faire croire – et ils en ont pris plein la gueule.

Dans „Black Hawk Down“ Ridley Scott soulève des questions de conscience: peut-on faire confiance à une porte trouée?

Au coeur de l’enfer

Après avoir exploité sous tous les angles la seconde guerre mondiale et celle du Vietnam, Hollywood, à travers Ridley Scott, s’intéresse à une autre guerre, l’intervention américaine en Somalie. Le réalisateur part d’un fait authentique qui est passé quasiment inaperçu dans nos livres d’histoire. mehr lesen / lire plus

MISSION CLEOPATRE: Du nez pour défier César

Avec „Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre“ Alain Chabat nous montre qu’il a très bien compris le sens de la BD.

Poil au nez!

Vexée par César qui ne reconnaî t pas la grandeur du peuple égyptien, Cléopâtre, reine des reines, lance à ce dernier un défi: son peuple lui construira le plus prestigieux palais du monde en trois mois exactement. Et, c’est l’architecte Numérobis qui se chargera de la réalisation et ce, au grand désespoir d’Amonbofis, l’architecte officiel de la Cour. Si Numérobis réussit ce challenge, il sera couvert d’or, sinon il sera jeté aux crocodiles! Désemparé, Numérobis fait appel à Astérix, Obélix et Panoramix qui, détenteur du secret de la potion magique, est le seul à pouvoir rendre possible cette course contre la montre. mehr lesen / lire plus

David Lynch: Mulholland Drive

Il faut pouvoir entrer dans le film de David Lynch, surtout lorsque l’on sait que, pour la fin, le réalisateur ne peut donner d’explications. Il laisse donc les spectateurs interpréter à leur guise. En contrepartie d’une histoire peu compréhensible, « Mulholland Drive » jouit d’une excellente mise en scène, d’une photo soignée et d’une intrigue intelligente. Avec ce film, David Lynch confirme son statut de réalisateur hors normes aux œuvres souvent contestables. « Mulholland Drive » nous permet aussi de découvrir Naomi Watts, qui pourrait bien faire parler d’elle dans un futur proche.

À la Cinémathèque.
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CINEMA: La „galette“ des rois

„Les rois mages“ peut être comparé à un hamburger: l’humour y est gras, le film est lourd à digérer et les adolescent-e-s en sont friand-e-s.

Les années 90 ont été propices au trio des „Inconnus“ avec des sketches cultes montrant du doigt la débilité de certaines émissions télévisées. En 1995, le trio gagnant quitte la télé pour le grand écran et cartonne avec leur premier long métrage „Les Trois Frères“. Conscients que le succès peut les lâcher d’un jour à l’autre, ils décident de se lancer dans une carrière solo sans pour autant mettre un terme définitif à leur relation. Quelques années plus tard, Bernard Campan et Didier Bourdon mettent en scène une autre comédie, „Le Pari“; le succès sera une nouvelle fois au rendez-vous mais il sera légèrement moins percutant que celui qui avait été réservé aux „Trois Frères“. mehr lesen / lire plus

Hyams Peter: d’Artagnan

Une fois de plus, l’oeuvre d’Alexandre Dumas inspire le 7e Art. Cette fois, c’est Peter Hyams qui nous propose sa version de d’Artagnan.

Une actualisation de l’histoire

Le point départ de Peter Hyams est la période où d’Artagnan n’a pas encore été intronisé au sein des Mousquetaires. C’est ainsi que Peter Hyams a pu donner une version bien personnelle au roman. Lors de la conférence de presse au dernier Festival de Deauville, il a expliqué les véritables raisons qui l’ont poussé à faire une version contemporaine:

„Le principal pour moi était de retranscrire des valeurs contemporaines comme l’amour de son pays, le courage, l’honneur, le patriotisme et l’amour des autres. mehr lesen / lire plus

Coen Brothers: The Man Who Wasn’t There

Avec „The Man Who Wasn’t There“, Les frères Coen ont beau soigner leurs plans et leur mise en scène, mais il n’y a rien à faire: si le scénario n’accroche pas, le film n’en fera pas d’avantage.

Dans le nouveau film des frères Coen Frances McDormand et Billy Bob Thornton nous offrent une des compositions des plus surprenantes.

Le barbier rasant

Grands amis de Gilles Jacob, le délégué général du Festival de Cannes, les films des frères Coen ratent très rarement le rendez-vous de la compétition cannoise. Mieux encore, ils seront à la base du changement de règlement depuis qu’ils ont décroché la palme d’Or en 1991, le prix du scénario et de l’interprétation pour „Barton Fink“. mehr lesen / lire plus

Spielberg Steven: A.I.

Fiction au futur prochePrésenté au dernier Festival du Film Américain de Deauville, „A.I.“ de Steven Spielberg était l’événement de cette 27e édition. A l’issue de la projection, l’enthousiasme avait baissé d’un cran.

Les inconditionnels de Stanley Kubrick savent que ce dernier avait un projet important qu’il tenait à réaliser. Au départ, „A.I.“ aurait dû être la suite logique de „2001, Odyssée de l’espace“, mais Stanley Kubrick le reportait toujours à plus tard. Dans un premier temps, „A.I.“ devait voir le jour après „Eyes Wide Shut“ mais des problèmes lors du tournage rendaient le projet de plus en plus chaotique. Après moult hésitations, Stanley Kubrick a décidé de proposer la réalisation à Steven Spielberg. mehr lesen / lire plus

Dupeyron François: La chambre des officiers

François Dupeyron nous relate, en huit clos, le parcours de quelques „gueules cassées“, héros de la grande guerre, qui tentent de retrouver le goût à la vie. Fort d’une mise en scène sobre et efficace et d’un éclairage aux couleurs chaudes, le film est un véritable hymne et un hommage bouleversant à la vie.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus

Luhrman Baz: Moulin Rouge

„Moulin Rouge“ de Baz Luhrman a été présenté en ouverture, et en compétition, au dernier Festival de Cannes. Malgré la présence de Nicole Kidman et d’Ewan Mc Gregor au générique, le film n’a pas fait l’unanimité.

On ne peut que saluer la performance de Nicole Kidman qui aurait amplement mérité le prix d’interprétation à Cannes.
Photo: Thibaut Demeyer.

Que le spectacle commence!

Après nous avoir présenté une version futuriste de „Roméo et Juliette“, le réalisateur australien Baz Luhrman nous ramène au début du 19e siècle: en plein c´ur de Montmartre le célèbre cabaret „Moulin Rouge“ brillait de toute sa splendeur. Cet endroit était à la fois un lieu de beauté, de liberté, d’amour et un lieu de déchéance humaine, où la drogue et l’alcool régnaient en maître. mehr lesen / lire plus