À en entendre nos représentants au gouvernement, et avant tout le premier ministre ainsi que ceux en charge de l’Économie et des Finances, la Fintech serait la panacée. Des fonds publics sont même massivement engagés pour attirer et faire évoluer des start-up dans ce domaine à la croisée du monde technologique et du monde de la finance. Pourtant, malgré tout cet optimisme, il faut aussi garder à l’œil les textes de loi. Et surtout ceux qui s’appliquent au blanchiment et à la lutte contre le financement du terrorisme. Or, il s’avère que la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) a autorisé – dans le cadre d’un meilleur accueil des nouvelles technologies – les banques à identifier leurs clients par le moyen d’un appel vidéo. Cette disposition a éveillé la vigilance du député conservateur Laurent Mosar, qui a voulu savoir du ministre des Finances si une telle identification était compatible avec toutes les directives antiblanchiment auxquelles la place est soumise. Dans sa réponse, Pierre Gramegna rassure le parlementaire en remarquant notamment que les professionnels seraient soumis à « une série de conditions et d’exigences strictes ». Nous voilà rassurés.
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