Pour sa rentrée médiatique, Luc Frieden a choisi de s’adresser à la presse ce mercredi 4 septembre, à l’issue du premier conseil de gouvernement de la saison. S’il a d’abord justifié le choix du CSV Christophe Hansen pour le poste de commissaire dans le nouvel exécutif européen et annoncé un round de consultations avec toutes les composantes de la société sur une future réforme des pensions, c’est bien sur l’affaire Caritas qu’il était le plus attendu. En juillet, quand il était apparu que l’organisation s’était fait délester de 61 millions d’euros, il avait annoncé que plus un euro ne sera versé par l’État à Caritas, tant qu’on n’y verrait pas plus clair sur ce détournement sans précédent. Les fonctionnaires de divers ministères ont donc phosphoré dur au mois d’août pour arriver à une première conclusion : « L’État et le contribuable n’ont pas perdu d’argent dans cette affaire. » Luc Frieden a assuré que le gouvernement continuera à financer Caritas pour les missions que l’organisation preste pour l’État « au bénéfice des plus pauvres ». Mais le gouvernement impose ses règles. La confiance étant rompue, il travaillera avec un nouveau management. Ensuite, les fonds de l’État iront à de nouvelles structures à créer, tandis que les conventions conclues avec les anciennes structures seront rompues. Les opérations seront par ailleurs soumises à un contrôle plus strict des pouvoirs publics. Pendant son briefing, Luc Frieden a plusieurs fois dit que Caritas n’est pas l’État, façon de rappeler qu’il n’est en rien responsable de ce qui s’est passé.
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