Grosse fatigue : près d’une personne salariée sur deux veut changer de travail en 2024, selon une étude publiée le 10 janvier par la plateforme de recherche d’emplois jobs.lu. Elles sont précisément 46 % à formuler ce souhait dans cette enquête menée auprès d’un échantillon de 1.150 personnes travaillant au Luxembourg. Les sondé-es avancent principalement quatre motivations : la volonté de gagner plus, la recherche d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et privée, l’envie d’exercer un métier davantage en adéquation avec leur passion et le manque de possibilité d’évolution dans leur entreprise. Ce résultat souligne que les salarié-es « sont confiants dans leur capacité de bouger », alors même que les perspectives économiques s’assombrissent. Le taux de chômage poursuit sa hausse, passant à 5,7 % de la population active en novembre (contre 4,9 % un an plus tôt), ce qui fait plus de 17.000 personnes inscrites à l’Adem. Mais quelque 7.000 emplois restent vacants, confirmant la pénurie de main d’œuvre dans certaines branches, là où d’autres sont à la peine, comme la construction. En 2023, 155 sociétés du secteur ont mis la clé sous la porte, contre 115 en 2022, indique l’entreprise de recouvrement Creditreform, qui cite les cas de Cenaro Group, Manuel Cardoso et Decorlux. Sur le front des prix, l’accalmie attendue se fait également attendre, l’inflation étant repartie à la hausse en décembre pour s’établir à 3,5 % sur un an, là où les banques centrales visent 2 %. Cela explique peut-être pourquoi tant de salarié-es sont à la recherche d’un job mieux payé.
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