Depuis 2017, le ministère du Logement, en étroite collaboration avec le ministère de l’Intérieur, avait préparé, notamment à travers six ateliers interactifs avec les communes, la refonte du pacte logement mis en place en 2009. Le gouvernement vient de déposer les instruments législatifs qui devraient mener à un changement de paradigme : le subventionnement des communes à travers ce pacte ne sera plus lié à la croissance du nombre d’habitant-e-s en général, mais au nombre d’habitations à prix abordable créées chaque année. En même temps, la reformulation de l’article 29 de la loi sur l’aménagement communal renforcera l’obligation de création de tels logements pour des plans d’aménagements particuliers, qui débutera à partir de cinq unités et pas 25, comme actuellement. Ces logements seront en plus loués via les communes et l’État ou mis en vente sous forme d’emphytéoses. Ceci doit permettre de garder ce stock disponible pour de nouveaux et nouvelles bénéficiaires de logements abordables, sans qu’ils et elles se retrouvent sur le marché immobilier privé, après quelques années. Lors d’une présentation à la presse, les ministres Taina Bofferding (LSAP) et Henri Kox (Déi Gréng) ont affirmé leur espoir de créer, pour un parc immobilier qui croit actuellement de 4.560 unités en moyenne par an, au moins 600 logements abordables par an – contre 365 actuellement.
Encore cinq pour lancer le pacte logement 2.0
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