« De toute façon, ce ne sont que de jeunes hommes qui arrivent en Europe ! » est l’un des arguments phares des adversaires de l’accueil des réfugiés. Et pourtant : elles sont nombreuses, les femmes réfugiées dans le monde, et leur nombre ne cesse d’augmenter. Aux raisons « habituelles » pour quitter son pays d’origine s’ajoutent, pour les femmes, les diverses formes de violences et de persécutions fondées sur leur genre. Pendant la fuite, elles sont particulièrement vulnérables et peuvent être victimes de violences sexuelles. « Femmes réfugiées, un chemin semé d’embûches et d’espoir » est le titre d’une conférence-débat qui se tiendra à l’« Alen Tramsschapp » au Limpertsberg, le jeudi 17 mars. Une journaliste irakienne ainsi qu’une réfugiée syrienne y livreront leurs témoignages respectifs après une allocution de la ministre de la Famille, tandis qu’un professeur de l’université du Caire parlera de « la particularité de la violence à l’égard des femmes arabes, les conséquences psychologiques sur les femmes réfugiées et les moyens d’intervention possibles ». Un autre professeur, de l’université de Strasbourg cette fois, abordera les violences faites aux femmes lors de leur « déplacement défendu ». Finalement, Mady Delvaux détaillera la position du Parlement européen face à la question. La modération sera assurée par Laura Zuccoli, présidente de l’Asti. Rendez-vous à l’« Alen Tramsschapp », le jeudi 17 mars à 18h30. Une inscription au préalable est requise : epluxembourg@ep.europa.eu
Femmes réfugiées : les oubliées de la crise
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