Un feu d’artifice au-dessus d’une piscine suffit pour mettre un pays en état de guerre ou presque. Non, Greenpeace n’est pas retourné en Russie où, en 2013, plusieurs de ses militants avaient été traités comme des criminels suite à une action contre Gazprom. C’est en France que cela se passe, la piscine est celle de la centrale de Cattenom, les militants ont été arrêtés par un peloton spécialisé de la gendarmerie… et EDF assure que le feu d’artifice n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations. L’objectif de l’action de ce jeudi était de dénoncer le risque que représentent ces piscines d’entreposage de combustible usé… si on mettait le feu à autre chose qu’à des engins pyrotechniques. Cela fait suite à la présentation d’un rapport, deux jours plus tôt, sur justement les dangers liés à un tel entreposage hors de l’enceinte de confinement du réacteur. En particulier, une intervention malveillante pourrait tenter de mettre à découvert le matériau combustible et provoquer une fusion de celui-ci. Un scénario envisagé dans le contexte – particulier – de la catastrophe de Fukushima. Avec dans le pire des cas, l’exposition de la population dans un rayon pouvant aller au-delà de 100 kilomètres. La réaction de l’État français apporte en tout cas à Greenpeace l’attention médiatique. Reste à convaincre les autorités responsables de la réalité du danger – en vue, aussi, du débat sur la prolongation de fonctionnement des centrales.
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