Après la claque du référendum de 2015 et le succès phénoménal (14.500 signatures) d’une pétition réclamant de faire du luxembourgeois la première langue administrative, le gouvernement avait réagi en présentant un programme aussi vaste que flou. Mercredi dernier enfin, la Chambre des députés a adopté le projet de loi 7231 relatif à la promotion de la langue luxembourgeoise, qui prévoit notamment la mise en place d’un commissaire à la langue luxembourgeoise, la création d’un centre du luxembourgeois, l’inscription de la langue nationale dans la Constitution ou encore sa reconnaissance comme langue officielle au sein de l’UE. Le texte de loi entend ainsi renforcer le statut, les normes et l’étude du luxembourgeois, enseigné aussi bien dans les garderies qu’en cycle 1 et à travers des cours d’option d’orthographe, de culture luxembourgeoise ou encore d’écriture créative au lycée. Même une « helpline » est prévue, qui viendra au secours de celles et ceux qui se perdent dans la langue de Dicks… La Chambre de commerce a déjà fait savoir que tous ces efforts devront tenir compte de la « réalité » du marché du travail. Quant à l’Université du Luxembourg, elle salue un « renforcement substantiel ». Selon un sondage réalisé par le ministère de l’Éducation, 77 % de la population parle la langue nationale – un taux très élevé, si l’on se souvient que le pays compte près de 48 % d’étrangers.
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